Sons Of Anarchy, saison 1
Sons of Anarchy est une confrérie de motards, le SAMCRO, qui protège
et contrôle sa ville natale de Charming, en Californie. Pour conserver sa
mainmise, vivre selon ses principes de liberté et de son très lucratif trafic d’armes,
le clan, aussi craint que respecté, est prêt à tout orchestrer : trafic de
drogues, corruption et règlements de comptes sanglants entre bandes rivales.
Cela faisait un moment que
j'entendais parler de cette série. Aussi ai-je décidé de sauter le pas. Et
grand bien m'en a pris tant cette première saison s'annonce prometteuse.
Pourtant, je ne suis pas un adepte des séries tv d'habitude. Mais, pour le
coup, une bande de motards qui picolent, baisent, et tabassent à tout bout de
champ, ça a quelque chose de cathartique et de salvateur. Et comme dirait
l'autre, « mort aux vaches, mort aux lois, vive l'anarchie ». C'était
prédestiné.
SOA s'articule autour de 4
personnages : Jax, le fils d'un des fondateurs du clan (« mort au
combat dira-t-on ») ; Clay, l'actuel chef ; Gemma, mère de Jax
et actuelle femme de Clay ; Eli, le chef de la police locale, presqu'un
membre comme un autre. Autour d'eux gravitent les seconds rôles qui, bien
souvent et ponctuellement, occupent le devant de la scène. L'ex-femme de Jax,
toxico-woman et mère de leur enfant, l'ex de Jax, l'ex SOA et infirmière
tout terrain, le prospect, les membres habituels du gang, et bien sûr la
kyrielle d'autres gangs. Tout ce beau monde s'aime, ou se déteste, et parfois
les deux simultanément. Un cocktail explosif s'il en est.
Cette première saison de SOA est
résolument rock&roll. Le générique en témoignera facilement sous ses airs
de stoner rock. Chaque personnage a son histoire, laquelle s'inscrit
dans une Histoire trouble, que chacun croit connaître. Mais chacun n'en connaît
qu'une partie, parfois déformée. Enjolivée le plus souvent, mais aussi noircie
parfois.
Une première saison est souvent
délicate. Il faut en dire sans trop en dire. Il faut camper des personnages,
sans trop en dévoiler pourtant. Il faut trouver des gueules qui s'imposent
immédiatement et d'autres qui devront faire leurs preuves ultérieurement. A ce
petit jeu, SOA s'en tire pas mal. La mise en bouche est bonne. Essai à
confirmer.
Note : III
Les Murmures.
J'ai vu la Saison 2 qui est également vraiment bonne :)
RépondreSupprimerLa présence de Ron Perlman au générique ne peut être qu'un gage de qualité. Malheureusement, je n'ai jamais pu voir de cette série que des bouts éparses d'épisodes. Pas de quoi me faire une véritable idée.
RépondreSupprimerA.C.