Men In Black III
En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu
beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des
aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K. Lorsque
la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter
le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe
certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois
obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son
partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité…
Men In Black 3 (2012 ;
1h44) film américain réalisé par Barry Sonnenfeld, avec Will Smith, Tommy Lee
Jones, Josh Brolin…
Reprendre une franchise qui a eu
son succès mais qui reposait sur une recette très stéréotypée est généralement
un pari. Nombreuses sont les trilogies/sagas qui se cassent la gueule, dans le
meilleur des cas après deux bons opus (ce qui est le cas pour MIB) voire plus
vite. En même temps, le potentiel est bien présent et certaines ficelles
résistent bien au temps (humour, action, bande son identifiable entre mille). Mieux
encore, là où le second volet était un copié/collé du premier, ce MIB III
arrive même à se renouveler. Sans être LA saga action / SF de l’année (mais
est-ce bien son objectif ?), Will Smith et ses compères ne s’en sortent
pas si mal.
Depuis ses débuts, J a pris du
galon. Parmi les officiers les plus influents, il reste dans l’ombre de K. Même
si les missions s’enchainent, la flamme a disparu. Comme un vieux couple, ils
trainent leurs guêtres sans trouver l’étincelle. Ceci dit, quand le vieux
briscard apparaît clairement en danger, J ne réfléchit pas longtemps avant de
tout tenter pour le secourir. Et cette fois, l’adversaire est de taille (de
grande taille) ! Le saut dans le passé est la clef de l’affrontement, mais
aussi la clef de la compréhension du présent (jolie métaphore s’il en est).
Alors que peut-on en tirer ?
Certes, le scénario en tant que tel n’est pas vraiment inédit. On ne peut pas
dire que les répliques et la mise en scène innovent. On est en terrain connu
(ce qui, à la limite, aide à l’immersion). Notons quand même que Sonnenfeld
joue bien le coup de l’anachronisme. Ceci dit, ce MIB III présente quelques
bonnes choses. Graphiquement, d’abord, certaines scènes d’apocalypse en jettent.
D’un point de vue scénario, ensuite, ce saut dans le temps permet d’éclaircir
des zones d’ombre (notamment le « mais pourquoi tu es devenu comme ça ? »
que J demande sans arrêt au fringuant et bon vivant « jeune K ». La
réponse n’est pas si simple). Le plus agréable, c’est qu’on n’a pas l’impression
d’un scénario artificiel, comme si tout était prévu de longue date.
Bon, pour conclure, MIB III est
un bon film d’action mâtiné SF, qui joue sur ses qualités et n’insiste pas sur
ses lacunes.
Les Murmures.
Le II était honnête et je donnerai sa chance à celui ci vu les retours.
RépondreSupprimerTa chronique donne envie, c'est sûr !
RépondreSupprimerA.C.
Idem, un film de SF honnête et qui vaut surtout pour son univers loufoque (comme ses prédécesseurs) !
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