Planète Rouge
En 2050, la planète Terre est écologiquement ravagée. Le seul espoir de l'humanité réside dans la terraformation de Mars, lancée quelques années auparavant, et qui semble s'être bien passée. Une équipe est envoyée sur place (après un voyage de six mois !) pour vérifier que la colonisation est possible. Seulement, une fois arrivé en orbite autour de la planète rouge, le vaisseau subit les rayonnements gammas dus à une éruption solaire, et les ennuis commencent...
Planète Rouge (2000, 1h46), film australo-américain de Anthony Hoffman, avec Carrie-Ann Moss, Val Kilmer, Tom Sizemore...
Sorti la même année que Mission to Mars (oui, il y a parfois à Hollywood des productions assez similaires dans le thème qui sortent en même temps, sans qu'on sache vraiment qui a copié qui ; souvenez vous, en 1998 sortaient 1001 pattes et Fourmiz), le pitch de Planète rouge est presque identique a celui du film de Brian de Palma. Mais il n'est pas question ici de faire un comparatif entre les deux long-métrages (il faudrait pour cela que je revois le film avec Gary Sinise et Tim Robbins).
Malgré de bonnes trouvailles, ce film pêche surtout par un scénario un peu trop linéaire qui ne laisse pas de place à la surprise. On sait qui va s'en sortir parce que le casting est fait aux petits oignons. Soit dit en passant, ce fut un vrai bonheur de revoir la trop rare Carrie-Ann Moss (actrice révélée au grand public grâce à son rôle de Trinity dans Matrix, la femme qui court sur les murs) et le encore beau Val Kilmer (si je vous dis que Matmartigan est l'un de mes héros de Fantasy (au cinéma) préféré, vous me croyez ?). La réalisation est léchée, avec des images dans l'espace assez impressionnantes et un montage impeccable. Je n'ai pas vu de trop grosses invraisemblances scientifiques, même si je n'ai toujours pas compris d'où sortaient les bestioles qui se trouvent sur Mars. Si quelqu'un sait...
Bref, un film plutôt plaisant qui se laisse regarder, mais qui laisse tout de même un drôle de sentiment après sa vision. Aussi vite oublié qu'il a été vu. C'est bien simple, je me suis rendu compte environ à la moitié que je l'avais déjà vu, il y a fort longtemps. Et je peux vous dire que ça ne m'arrive pas souvent. En tout cas, j'ai été ravi de le (re)voir à l'occasion du défi Summer Star Wars VI.
note : II
A.C. de Haenne
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