Utopiales 2012 (en léger différé...)
Comme tous les ans depuis quatre ans maintenant, je me suis rendu au seul festival référencé SFFF qui me soit accessible : les Utopiales. Quand je dis accessible, il ne faut pas comprendre qu'il se trouve à côté de chez moi. Non, ce que je veux dire, c'est que Nantes (la ville où se déroule le festival, mais ça tout le monde est au courant, à moins de revenir d'une expédition polaire, ou quelque chose dans le genre) est, outre une très belle cité où il fait bon vivre, la ville où j'ai passé une partie de ma vie de jeune adulte (avant de décider de migrer vers le Sud-Ouest, au pied des Pyrénées, mais ce n'est pas le propos et puis, en plus, tout le monde s'en fiche). Bref, tout cela pour dire que Nantes est la ville où je possède encore quelques repères, où vivent certains de mes amis et certains membres de ma famille. Et cela facilite grandement les choses quand on décide d'y passer quelques jours...
Bon, ceci étant dit, passons sans plus tarder à ce qui vous intéresse vraiment, le festival des Utopiales, qui se déroulait cette année du 7 au 12 novembre !
Affiche signée Nicolas Fructus |
Le thème qui a été choisi pour cette année est : Origines.
L'invité d'honneur, c'est l'auteur Neil Gaiman.
L'invité d'honneur, c'est l'auteur Neil Gaiman.
Cette année, les Utopiales proposaient aux amoureux des littératures et du cinéma (mais pas que) de l'Imaginaire un programme des plus alléchants. Et puis aussi, comme tous les ans, les Utopiales, c'est un nombre impressionnant de tables-rondes, débats et autres rencontres avec des auteurs venus du Canada, d'Angleterre, d'Espagne, de France, etc. Plus de 80 conférences qui ont été enregistrées par les équipes des éditions ActuSF (sacré boulot qu'ils font là, et que l'on peut trouver par ici).
Voilà donc pour le côté "officiel" des Utopiales. Passons à présent à ce que j'y ai vécu. Tout d'abord, j'y allais pour rencontrer des auteurs : Neil Gaiman bien sûr (parce que, bon, fucking Neil Gaiman quand même !), mais aussi Robert Charles Wilson (l'un de mes auteurs préférés), et Mickaël Moorcock (l'un des auteurs que j'ai le plus lu !). Bon, comme mon niveau d'anglais à l'oral se limite au bafouillage que l'excitation face à de tels monuments me permet de sortir, j'ai dû me résigner à échanger avec eux quelques banalités, une ou deux questions dont je connaissais déjà les réponses, et l'expression approximative de toute mon admiration... Bref, du grand n'importe quoi ! Vous voyez, le genre de futilité un peu honteuse sur le coup, mais qui laisse pour longtemps de beaux souvenirs dans un petit coin douillet de votre cerveau. Et, mine de rien, c'est déjà ça ! Et puis aussi, parmi les auteurs que je souhaitais absolument rencontrer, il y avait tous mes amis virtuels : Laurent Queyssi, Etienne Barillier ou Bénédicte Taffin. Là encore, de très belles rencontres, riches et pleines d'échange. Sans aucune barrière de la langue qui se dresse entre nous, c'est quand même plus simple de se comprendre...
Ensuite, il y a eu toutes les rencontre inattendue, non prévue et, parfois même, inespérée... Je citerai, dans une sorte d'exhaustivité non hiérarchique, des auteurs/traducteurs/éditeurs/illustrateurs (à vous de rayer les mentions inutiles, ou pas) tels que : Yal Ayerdhal (avec qui, après avoir inauguré ce que j'ai appelé les "dédicaces sauvages", j'ai eu de grandes et belle discussions), Pierre Bordage (qui m'a dit bonjour, Waow !), Sara Doke (belle rencontre là encore, et quelques volutes !), Nancy Kress (qui, à ma très grande honte, m'était inconnue), Norman Spinrad (avec qui, grâce à Laurent Queyssi, j'ai échangé quelques mots), Laurent Genefort (avec qui j'ai pu entamé une discussion sur Points Chauds, roman que je lisais durant le festival), Gilles Dumay (que j'osais aborder, enfin ! Et il ne m'a pas mangé (bien au contraire !)), Nicolas Fructus (l'illustrateur de l'affiche et de l'antho officielle qui m'a lui aussi fait une splendide dédicace sauvage !), Christophe Lambert, Lionel Davoust (à qui j'ai serré la main comme un vieil ami, ravi de le revoir, même ainsi, furtivement, ou presque),Thomas Day, Pascal Godbillon, Clément Bourguoin (à qui j'ai enfin pu dire tout le bien que je pensais de son boulot sur différents sites), Gilles Goullet, Xavier Dollo (qui s'est transformé en un instant de pure magie en Thomas Geha pour me dédicacer, sauvagement là encore, Les Créateurs !), Marie Caillet.
Bref, vous l'aurez compris, cette éditions des Utopiales fut vraiment magnifique tant elle fut riche de discussions plus ou moins prévues, plus ou moins recherchées, mais toutes amicales et profondes. Mais toutes ces rencontres n'auraient pu être possibles sans le réseau d'amis que je commence à me tisser depuis quatre ans que je viens aux Utopiales : Karine (et Christophe), Guillaume (et Astrid), Arnaud (que j'ai surpris en train de se faire dédicacer au moins un livre sous son pseudo, Anudar !), Jocelyn, Jean-Marie, et à présent Christian. Un très grand merci à eux ! Et Laurence, l'année prochaine on se trouve, OK ?
Et puis, les Utopiales, c'est aussi du cinéma. Parmi toutes les sélections (courts métrages, séances spéciales, rétrospective, compétition internationale), j'ai choisi deux long-métrages : La Foire des Ténèbres (de Jack Clayton, 1983), sur un scénario de Ray Bradbury, et puis le tant attendu Iron Sky !
Anthologie officielle Utopiales 2012 |
Bref, vous l'aurez compris, cette éditions des Utopiales fut vraiment magnifique tant elle fut riche de discussions plus ou moins prévues, plus ou moins recherchées, mais toutes amicales et profondes. Mais toutes ces rencontres n'auraient pu être possibles sans le réseau d'amis que je commence à me tisser depuis quatre ans que je viens aux Utopiales : Karine (et Christophe), Guillaume (et Astrid), Arnaud (que j'ai surpris en train de se faire dédicacer au moins un livre sous son pseudo, Anudar !), Jocelyn, Jean-Marie, et à présent Christian. Un très grand merci à eux ! Et Laurence, l'année prochaine on se trouve, OK ?
Et puis, les Utopiales, c'est aussi du cinéma. Parmi toutes les sélections (courts métrages, séances spéciales, rétrospective, compétition internationale), j'ai choisi deux long-métrages : La Foire des Ténèbres (de Jack Clayton, 1983), sur un scénario de Ray Bradbury, et puis le tant attendu Iron Sky !
Bref, l'édition 2012 des Utopiales fut pour moi la plus belle, la plus réussie, la plus riche, la plus (les superlatifs me manquent !)... Planait aussi dans les allées du festival la figure de celui qui est pour nous tous un grand frère, Roland C. Wagner ! Tu nous as vraiment beaucoup manqué cette année !
A.C. de Haenne
A.C. de Haenne
Pas de chance, c'est la troisième fois que je viens, et on ne s'est toujours pas croisé...
RépondreSupprimerBen oui, c'est dommage ! Va falloir qu'on prenne rendez-vous pour l'année prochaine...
SupprimerA.C.
(parce que, bon, fucking Neil Gaiman quand même !) hiiiiiiii aussi !
RépondreSupprimerc'était une très belle édition et tu as contribué à la rendre encore meilleure pour Christophe et moi :)
(ps que j'écrirais en tout petit si je pouvais parce qu'on pourrait croire que je te drague là : ne change pas, tu es quelqu'un de fantastique, lumineux, ouvert et chaleureux et te côtoyer ce n'est que du bonheur.)
...
SupprimerJuste : merci !
(tu viens peut-être d'écrire le plus beau message qu'il m'ait été donné de lire sur le blog, et je ne dis pas ça parce que tu viens de me faire tout plein de compliments. Ce que tu me dis là me change vraiment de toutes les mesquineries que je peux vivre dans mon quotidien morne et plat. Grâce à vous (à toi, à Christophe, et à tout plein de gens), j'ai l'impression de faire partie d'une grande famille et de vivre une passion qui n'est pas dévorante, juste enrichissante. Pour tout cela, les Utopiales sont vraiment un lieu extraordinaire. En effet, il permet de nous retrouver au moins une fois par an...)
A.C. (peu habitué à recevoir autant de compliments...)