La saga Vorkosigan, de Lois McMaster Bujold Intégrale 1, Chute libre
La saga Vorkosigan compte aujourd’hui 19 romans. Le cycle
n’a pas été écrit dans l’ordre chronologique, et Chute libre qui se déroule
deux cent ans avant l’arrivée du héros principal semble être un roman à part
dans l’histoire. Outre le fait que cette lecture et ma chronique ont été
réalisées dans le cadre du Summer Star Wars. C’était aussi pour moi l’occasion
de découvrir Lois McMaster Bujold, car je n’avais encore rien lu de cette
auteure.
Spécialiste de la soudure en milieu spatial, Leo Graf est
recruté par l’entreprise Galac Tech pour former les employés d’une station
orbitale. Lorsqu’il arrive sur place, il
découvre les Quaddies. Ces êtres génétiquement modifiés qui possèdent une
deuxième paire de bras à la place des jambes, afin de travailler plus vite et
de manière plus efficace en apesanteur, sont considérés par Galac Tech comme
des outils. Ils n’ont aucun droit. Leur
reproduction est contrôlée. De plus, il leur est formellement interdit d’avoir accès
à la culture des humains. Ni films, ni livres qui pourraient les amener à penser qu’ils sont autre chose
que des machines. La manière dont sont traités les Quaddies met Léo très mal
à l’aise et lui pose un gros problème de
conscience. Alors, lorsqu’une nouvelle technique de gravité artificielle les
rend obsolète, il décide de prendre leur partie et de les aider à se libérer de
Galac Tech. Surtout que l’entreprise, prévoit un plan de restructuration sans
pitié et très rapide...
Bonne pioche ! Ma première rencontre avec Lois McMaster
Bujold est une réussite. J’ai beaucoup aimé Chute libre même si
je lui ai trouvé quelques défauts (mais qui n’en a pas, hein ?). Tout
d’abord le style est simple et permet de rentrer dans l’histoire sans
difficulté. L’univers décrit par l’auteur est bien construit, et reste crédible
même si le roman date un peu (il a été publié en 1988). De plus, le livre
possède une dimension sociale et politique qui n’est pas pour me déplaire. Galac Tech est une grosse machine qui ne
pense qu’à faire du profit et cela sans aucun scrupule. Si ce n’était pas un
space opera on pourrait presque parler de roman d’anticipation tant la
ressemblance avec certaines entreprises de notre époque est flagrante. Bref,
passons.
Pour ce qui est des défauts, j’ai trouvé les personnages un
peu trop manichéens. On frôle même parfois la caricature. Pareil pour
l’histoire qui, à mon goût, manque un peu de nuance, et laisse à penser que quoi
qu’il arrive, les gentils gagnent toujours à la fin. Si seulement ça pouvait
être vrai….
L’univers et le style de Lois McMaster Bujold m’ont séduit.
Je vais donc continuer ma lecture de cette saga. Et je reparlerais prochainement
des deux autres romans de cette intégrale 1, L’honneur de Cordelia et Barrayar .
JMG
Souvent entendu parler de ce livre, notamment à la Salle 101, plutôt en bien. Confirmé par ce que tu dis là !
RépondreSupprimerA.C.
Ouais, une belle découverte. Je me demande juste si toute la saga tient la route(19 romans tout de même !)
RépondreSupprimerJe termine Etoile Mourante, et j'y retourne.
19 ? Ah oui, quand même !
SupprimerEtoile Mourante, c'est d'Ayerdhal et Dunyach, c'est ça ?
A.C.
Oui, c'est bien ça. Encore un très bon bouquin
SupprimerJe l'ai commencé ! Faut vraiment que je trouve le temps de le terminer...
SupprimerA.C.