Wolverine, le combat d'un immortel

Reclus dans les montagnes, Logan vit difficilement la mort de Jean Grey. C'est alors qu'il rencontre une certaine Yukio qui lui propose de retrouver Yashida, l'homme qu'il a rencontré, et sauvé, lors du bombardement de Nagasaki, en 1945. Après quelques hésitations, Logan accepte de l'accompagner au Japon, où le vieillard sur son lit de mort, lui fait une bien étrange proposition...

Wolverine, le combat d'un immortel (2013, 2h06), film américain de James Mangold, avec Hugh Jackman, Rila Fukushima, Hal Yamanoushi, Tao Okamoto, Will Yun Lee...


Rarement un film avait autant reposé sur les épaules d'un seul acteur. Heureusement, Hugh Jackman les a plutôt larges. Il fait donc le boulot en bon professionnel qu'il est. Son jeu est certes limité à quelques expressions, mais comme il s'agit de Wolverine, un rôle qu'il incarne à la perfection, on lui pardonne. Bien sûr, aucune autre vedette occidentale ne sera là pour lui voler la vedette.

En revanche, on passe plus difficilement sur l'intrigue du long-métrage qui, elle aussi, est assez limitée. Bon, ça partait pourtant plutôt bien, avec ce voyage de Logan au Japon. Pour ceux qui, comme moi, connaissent le comics avec le super-héros aux griffes d'adamantium, c'est peu de dire qu'on s'y attendait. C'est une sorte de passage obligé ; un peu comme Ulysse et l'affaire de Troie. Si vous voyez ce que je veux dire. Bref, notre ami Logan s'en va au pays du soleil levant, y retrouve Yashida, ainsi que sa petite-fille, Mariko. L'amour qu'il trouvera chez la belle japonaise lui permettra-t-il d'oublier celui de Jean ? Car rapidement le long-métrage de Mangold (réalisateur du prometteur Cop Land en 1997) passe du film d'action forcément échevelé (voire plus si affinité) à la romance un peu mièvre (pour ne pas dire chiante), puis au grand n'importe quoi...

Dans ma jeunesse, Serval (oui, je sais, maintenant on dit Wolverine, mais c'est juste pour resituer) était mon X-Man préféré. Il me paraissait totalement différents de tous les super-héros qui s'étalaient dans les Strange et Super Strange que me ramenait mon frère aîné. J'aime bien Hugh Jackman et je le trouve parfait dans le rôle ; c'est bien là l'unique raison qui me pousse à regarder, et apprécier, malgré tout, les films qui lui sont consacrés. Les scénarios sont loin d'être parfaits, mais on retrouve tout de même le plaisir éprouvé lors de la lecture. 

En plus, la toute fin de ce Wolverine, le combat d'un immortel recèle une petite séquence qui annonce le prochain opus des X-Men : un bijou ! Le meilleur moment du film ? Pourquoi pas...

note : II

A.C. de Haenne

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