en attendant dimanche dernier //// Martin Lessard
C'est le grand jour, les amis ! En effet, en ce dimanche 8 septembre 2013, vous allez avoir la possibilité de passer toute une journée avec Martin Lessard, l'auteur québécois qu'on a déjà eu la chance de croiser par ici. Souvenez-vous, il nous avait régalé avec son premier roman, Terre sans mal.
C'est en tant que nouvelliste qu'il nous revient aujourd'hui.
Cette journée se déroulera en trois étapes. Tout d'abord, une chronique du recueil de nouvelles qui va paraître dès demain à la toute jeune structure éditoriale, Long Shu Publishing. Ensuite, une nouvelle interview que Martin Lessard a eu la gentillesse de m'accorder. Enfin, parce que je suis bien sûr de pas avoir tout demander à l'auteur, et que vous avez bien des choses à lui demander, vous aurez la possibilité de le faire. En effet, les commentaires seront tout spécialement dédiés à vos questions auxquelles Martin s'est engagé à répondre (si elles sont pertinentes, bien sûr !)
Tout d'abord, la chronique :
Durée d'oscillation variable
Onze nouvelles composent le recueil de Martin Lessard.
"I remember"
Si la référence à la fameuse devise du Québec se trouve ici en titre dans la langue de Shakespeare, ce n'est pas pour rien. Dans un futur non précisé, des combats sont organisés aux quatre coins de la planète, soulevant la ferveur populaire. Le champion québécois se souvient de tous les combats qui l'ont amené jusqu'à la gloire. Pour ouvrir le recueil, quoi de mieux qu'un petit upercut ? Cette nouvelle à chute est un petit bijou qui laisse le lecteur un peu pantois.
"Durée d'oscillation variable"
La nouvelle éponyme nous brosse la vie d'un père célibataire, Marc Juneau, qui décide de suivre un traitement expérimental lui permettant de ne plus jamais dormir, afin de pouvoir s'occuper pleinement de son fils. Tout va pour le mieux, jusqu'au jour où notre Éveillé se rend compte que sa vie commence à lui échapper. Et qu'il se met au Thérémine... Là encore, une nouvelle très maîtrisée qui ballade le lecteur. On en redemande !
"Le choix"
A la mort de sa grand-mère maternelle qu'il n'a jamais trop aimé, Carl Couture rencontre dans un bar un drôle de personnage qui se fait appeler Yeratel. Celui-ci lui propose de faire un choix, mais Carl ne comprend pas le sens de cette invitation. A ses dépends. Cette fois-ci, Martin Lessard nous propose une nouvelle fantastique très bien écrite, mais qui ne possède pas la force des deux premières.
"Expert à l'appui"
Nitram Ssel Drassel vit sur Terre depuis trente-neuf ans afin d'y étudier les humains. Contre la volonté de ses parents qui le voyaient bien devenir un scientifique, il a choisi la voix de l'art en voulant devenir écrivain. Pour pire ou le meilleur... Nouvelle à la fin ironique, le lecteur sourit à sa lecture et se dit une chose : rien n'est plus important que de relativiser ! Amusant.
"A la face du monde"
Nouvelle très courte qu'il est bien difficile de pitcher sans risquer de déflorer la surprise. A découvrir !
"Le bonhomme vient à 7 heure"
Encore une fois, une nouvelle très courte qui commence comme une terreur enfantine et qui finit par remuer les tripes du lecteur. Même si la fin est prévisible, ça n'enlève rien à la qualité du texte.
"Compendieux"
Un recueil de six micro-nouvelles qui se dégustent avidement par un lecteur se trouverait à l'entracte.
illustration d'Alexandre Girardot |
"Sur le chemin du bercail"
Difficile de résumer cette nouvelle qui mêle habillement fantastique et science-fiction. Sur deux trames narratives, on suit les "aventures" extraordinaires d'un vampire à qui l'on confit une mission qu'il ne peut refuser. Cette nouvelle très dense, à l'ambition incroyable, est tout simplement brillante. Quelle maestria !
"Le son de la vie"
"Mon cinéma"
"Psychédélique affection"
Je n'ai malheureusement pas eu le temps de lire ces trois dernières nouvelles et j'en suis bien désolé. Cependant, je trouve plus honnête vis-à-vis du lecteur de ce blog de le dire ainsi, et ne manquerai pas d'y revenir un peu plus tard.
Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas trois nouvelles qui enlèveront la qualité du recueil entier. C'est impossible. Car oui, toutes les nouvelles que j'ai lues de Durée d'oscillation variable sont, au pire, juste bonnes. Le niveau d'écriture est élevé, offrant un plaisir de lecture qui ne s'érode jamais.
C'est peu de dire que Martin Lessard est un bon romancier. Il nous l'a prouvé avec Terre sans mal. Sur la forme courte, il se révèle tout aussi à l'aise. Si vous voulez vous offrir un recueil de qualité pour cette rentrée 2013, n'hésitez plus, Durée d'oscillation variable est vraiment fait pour vous !
note : III
chronique réalisée dans le cadre du challenge JLNN :
Et maintenant, l'interview :
A.C. de Haenne : Voici cinq mois, lors de ta précédente
interview par ici, tu disais que ton prochain livre allait bientôt sortir. Et
voilà, nous y sommes. La version papier de Durée d’oscillation variable sort
officiellement demain, le lundi 9 septembre 2013. Comment vis-tu
cette sortie ?
Martin Lessard : Avec beaucoup d’enthousiasme. Tout de même un peu de
nervosité, bien sûr, mais comme c’est un second bouquin, je me sens un peu mieux
outillé pour faire face aux aléas de la publication. J’ai hâte de faire
connaître mes histoires, au plus grand nombre de gens possible (idéalement !),
et je profite de ma chance au maximum. Publier, c’est vraiment très cool, tu
sais !
A.C. : Oui, j'imagine parfaitement. Que peux-tu nous dire de ta collaboration
avec l’équipe de Long Shu Publishing ?
M.L. : Rien ! Secret professionnel... Non, sans rire, je la
qualifierais d’excellente. On me tient au courant des moindres détails, on me
consulte, on m’écoute, on me respecte en tant qu’auteur. C’est une collaboration
pleine de dynamisme et d’entraide. Le travail de Long Shu Publishing,
c’est de l’artisanat, dans le sens noble du terme.
A.C. : Quel accueil est réservé à ton recueil
(qui est sorti, sous forme numérique, depuis le 2 septembre 2013) ?
As-tu déjà des retours sur le net (ou ailleurs) ?
M.L. : Quelques-uns, et ils étaient tous très bons. Je croise les
doigts pour que ça dure.
A.C. : J’ai trouvé que ton recueil recelait une
certaine cohérence, tant dans les thèmes abordés que sur le plan formel. Comment
as-tu procédé pour le mettre en place, le rendre aussi homogène ? L’as-tu
proposé tel quel à ton éditeur, ou bien en avez-vous discuté ensemble ?
M.L. : Proposé tel quel (ou presque). Les nouvelles qui y
figurent ont toutes été écrites entre 2009 et 2012, les thèmes traités se
chevauchaient donc pas mal. Le travail de réécriture, du polissage sur certains
textes au remaniement total sur d’autres, a permis cette homogénéité. Remarque,
ce n’est pas essentiel pour un recueil, mais j’aime bien quand ce que je lis
forme un ensemble conséquent. C’est ce que j’ai tenté de faire aussi.
A.C. : Pourquoi quasiment tous tes personnages
(du moins ceux qui sont terriens) sont-ils Québécois ou originaires de la Belle Province
(interdit de me répondre : parce que je le suis moi-même) ?
M.L. : Poserait-on
la même question à un Américain ? Un Français ? Un Britannique ?
Sans doute parce que j’aime écrire sur ce que je connais le mieux... (Au fond,
c’est parce que je le suis moi-même, mais chut ! je n’ai pas le droit de le dire.)
A.C. : Que pourrais-tu dire à de potentiels
lecteurs pour leur donner envie d’acheter ton livre ?
M.L : J’ai eu énormément de plaisir à l’écrire et j’ai la nette impression
que vous pourriez avoir le même plaisir à le lire. Ne boudez pas votre plaisir plus
longtemps et encouragez une jeune structure dynamique en achetant ce recueil
pour aussi peu que 14 €, version numérique en prime ! Quoi ?
Vous possédez une liseuse ? Alors, procurez-vous de suite l’ePub du
recueil pour la modique somme de 4.99 €. Admettez qu’à ce prix-là... c’est
quasiment donné.
A.C. : Pour rappel, tu nous avais parlé de ton
prochain roman à paraître chez Ad Astra en 2014, Les Saisons de l’indépendance.
Peux-tu nous dire où en est ce projet ?
M.L. : Aucun
développement récent à ce sujet. Sous toute réserve, le livre devrait donc sortir
quelque part en 2014. On a encore le temps !
A.C. : Aurais-tu un scoop pour les lecteurs du
blog ?
M.L. : Ben Affleck sera le prochain Batman.
A.C. : Hum, c'est malin, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie... Et le mot de la fin est pour toi,
profites-en !
M.L. : J’ai un thérémine à vendre.
(interview réalisée ce samedi 2013 ; je tiens à remercier Martin pour sa réactivité assez impressionnante et son humour)
Bon, à présent, les amis, c'est à vous de jouer ! Si vous voulez tout savoir sur Martin, je vous laisse les clefs et notre auteur du jour se fera un plaisir de répondre à vos questions (en commentaire) :
Bonjour Martin,
RépondreSupprimerJ'ai une question :
"Hormis le besoin irrépressible d'écrire et celui de se psychanalyser gratos, existe-t-il pour toi un autre vecteur dans l'écriture (social, par exemple) et comment l'abordes-tu dans tes écrits ?"
Bonne journée
John
Salut John,
SupprimerOui, tout à fait. Le regard (critique ou non) que je porte sur le monde est l’instigateur de beaucoup de mes histoires. Ça peut aller du petit événement isolé qui m’a fait rire aux grands travers sociaux qui me font royalement chier. L’inspiration est partout, il s’agit que le déclic se fasse dans ma tête. Ce que j’aime tout particulièrement, ce sont les réactions humaines face aux circonstances. Pourquoi monsieur X réagit de telle manière versus madame Y d’une autre ? Par contre, j’aurais bien de la difficulté à te dire de quelle façon j’aborde la chose dans mes écrits. Quand j’ai une idée, je me lance sans règle ni mission.
À +
Bon, étant donné le décalage horaire avec le Québec, Martin m'a dit qu'il viendra répondre aux questions à partir de 13h (7h chez lui) !
RépondreSupprimerA.C.
Je me suis levé plus tôt que prévu... Café !
Supprimer5h42 ! Pas mal, t'es motivé, toi ! C'est bien, ça veut dire que tu respecte ton lectorat ! Moi je dis chapeau !
SupprimerBon, perso, ça doit être le temps que j'ai dormi cette nuit...
A.C.
:-)
SupprimerBonjour Monsieur Lessard,
RépondreSupprimerFélicitations pour votre publication, je vais me procurer le recueil, c'est certain. Ma question : sur votre blogue, vous faites la nomenclature des critiques de vos écrits en y incluant également les mauvaises : ne craignez-vous pas un effet dissuasif sur des lecteurs potentiels ?
Bonne continuité à vous, et encore une fois bravo !
Lise
Bonjour Lise,
RépondreSupprimerOui, c’est bien possible... Mais d’un autre côté, si un lecteur fait l’effort d’acquérir mon livre (idéalement de l’acheter), de le lire et de le chroniquer sur un quelconque support (blogs, revues ou autres), la moindre des choses est d’en faire mention, sans un processus de sélection de ce qui fait ou non mon affaire. Toutes les critiques sont utiles, dans une certaine mesure. Lors de ma réécriture des nouvelles de Durée d’oscillation variable, je me suis beaucoup inspiré des commentaires négatifs qui avaient été émis après leurs premières publications en revues. Faire de la critique n’est pas une chose simple, certains chroniqueurs sont meilleurs que d’autres, mais tous ont droit à leurs opinions. C’est le jeu de la publication. Les seuls commentaires qui m’horripilent vraiment sont les trucs à saveur personnelle, du genre « L’auteur doit être comme ça, puisqu’il dit ça... », ou la provocation qui se veut volontairement gratuite. Mais je les mets tout de même sur le blog, celle-là aussi. Par cohérence. Ceci dit, je ne suis pas masochiste, hein, je préfère toujours les bonnes critiques. ;-)
Amicalement.
On vient de me prêter Terre sans mal, et je voulais savoir si une des nouvelles se situait dans le même univers ? Et si un autre roman était en prévision dans la continuité de ce premier roman ?
RépondreSupprimerNico
Bonjour, Nico (Ou Ben Affleck ?)
SupprimerNon, pas de nouvelle de cet univers dans le recueil, ni même en prévision à court terme pour un autre roman. Dans ma tête, par contre, il y a bien des idées, mais encore au niveau de germe. Je termine les 2-3 trucs sur lesquels je bosse actuellement et qui sait ? Il m’arrive encore qu’U'tal me manque !
Amicalement.
Heu, je me permets de rebondir sur ce que tu viens de répondre à Nico/Ben (après tout, c'est mon blog ^^) pour te demander si tu pouvais donner des précisions sur ces deux-trois trucs...
SupprimerA.C.
Alors... un roman de science fantasy amalgamant moyen âge, vaisseau spatial et voyage dans le temps. Un roman policier sur lequel je travaille à temps partiel depuis... longtemps ! Et une suite (ou un prequel ?)(pourquoi pas les deux !) aux Saisons de l’indépendance. Plus quelques nouvelles en chantier, itou !
SupprimerDonc, on n'est pas prêt de ne plus te voir sur les rayonnages des librairies, c'est cool !
SupprimerA.C.
Faut encore les écrire, mais ça... oui, c’est très cool !
SupprimerFÉLICITATION
RépondreSupprimerMonsieur Martin Lessard
Que les ventes commencent
SALUT BONNE JOURNÉE .
Merci, Monsieur (ou Madame ?) Anonyme.
SupprimerVos encouragements sont appréciés !
Bonne journée à vous.
Oui, pour une meilleure convivialité, pensez à signer vos commentaires ! C'est plus sympathique.
RépondreSupprimerA.C.
D’ailleurs, parlant d’encouragements, je tiens ici à remercier Antoine pour son grand soutien au cours de cette dernière semaine (et même avant !) pour le moins survoltée. Une visibilité des plus appréciée sur son blog (concours, interview, critique et période de questions), ainsi que sur Facebook. Un GROS GROS merci !
SupprimerJe t'en prie, c'est un réel plaisir de te filer un coup de main dans la mesure de mes moyens. Et cela me permet aussi de faire d'une pierre deux coups car ainsi j'aide l'ami Alexandre (qui habite la même ville que moi).
SupprimerC'est vrai que ce fut une semaine un peu folle sur le blog et ailleurs...
A.C.
bon courage et au plaisir de vous lire lors de nouvelles aventures
RépondreSupprimernico/ben
Merci !
SupprimerBonsoir tout le monde
RépondreSupprimerJe vais me montrer curieuse. Martin, tu es publié au Québec et en France. Vois-tu des similitudes ou des différences entre le processus de publication ici et là-bas ? Comment t'es-tu retrouvé au catalogue de Denoël ?
Et en étant publié par des éditeurs français, as-tu une reconnaissance de ton statut d'écrivain au Québec ? Des séances de dédicaces sont-elles organisées au Québec ? As-tu déjà été invité à participer à un festival en France. Est-ce prévu ?
(je sais que ça fait beaucoup de questions tout ça, mais je peux être très curieuse parfois)
Merci et bonne fin d'après-midi :)
Bonsoir Lhisbei,
RépondreSupprimerEn fait, à part dans des revues et fanzines, je n’ai jamais été édité au Québec. Donc, je ne serais pas dire à propos des différences ou similitudes.
Pour le catalogue Denoël, j’ai soumis un manuscrit par la poste, qui a franchi toutes les étapes de lecteurs, pour finalement aboutir sur le bureau de Gilles Dumay. S’en est suivi une période de réécritures, un contrat, puis une publication. J’en avais un peu parlé dans ma première interview sur le blog d’Antoine, je n’ai même jamais parlé à Gilles de vive voix, tout s’est fait par mail.
Au Québec, je n’ai aucune reconnaissance particulière, ni séance de dédicaces de programmée ni invitation pour participer à quoi que ce soit de littéraire... J’ai une tante qui m’a déjà invité, mais comme c’était pour rénover son sous-sol, j’ai dit non.
Sans blague, j’aimerais beaucoup venir chez vous. Peut-être un jour !
Amicalement.
Bazinga !
SupprimerEt on serait très heureux de t'accueillir en France, ça tu peux le croire ! Peut-être un jour pas si lointain, qui sait ?
A.C.
Soyons fous ! Rêvons !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerToutes mes félicitations pour votre lancement, j'espère que la campagne de promotion portera ses fruits. Je me demandais si vous pouviez nous parler de vos lectures : quels livres vous ont le plus marqués cette année ?
Julien T.
Bonjour Mister T,
RépondreSupprimerDepuis le début de 2013, trois romans ont particulièrement attiré mon attention.
1) 22/11/63, chez Albin Michel, est le meilleur King que j’ai lu depuis très longtemps. D’une fluidité extraordinaire, le bouquin se dévore et nous tient en haleine d’un bout à l’autre malgré ses 900 pages et quelques.
2) La Maison des Derviches de Ian McDonald, publié chez Denoël (Lunes d’encre), est un ouvrage ambitieux, sombre et lumineux à la fois (voire visionnaire), qui dérange et dépayse le lecteur. Une gigantesque toile culturelle, religieuse, économique et technologique dans laquelle je me suis perdu et retrouvé à plusieurs reprises. Ici, pas de fluidité, mais de l’intelligence !
3) Finalement, La Fille automate de Paolo Bacigalupi, au Diable Vauvert. C’est l’unique livre que j’ai lu de cet auteur, son premier, mais quel coup de poing ! En SF, personnellement, je n’ai rien lu d’aussi maîtrisé depuis des années. L’aventure et la réflexion s’y côtoient dans un futur proche hautement réaliste, et la narration comme les dialogues y sont savoureux. Une petite révélation, pour ma part. Vivement le second !
En espérant vous avoir inspiré de bonnes lectures.
Amicalement.
(J’aurais aussi pu vous recommander le recueil de Martin Lessard, Durée d’oscillation variable, publié chez Long Shu Publishing, mais je ne le ferai pas... 14 € tout de même, ce n’est pas très dispendieux... et la version numérique vient en prime !)
Supprimer;-)
Le second roman de Paolo Bacigalupi est un livre jeunesse, "Ferrailleur des Mers" (traduction de Sara Doke, encore)
SupprimerTu vends bien les bouquins des autres (et le tien aussi !), bravo !
A.C.
Je note !
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