Jurassic Park - BrD

Les paléontologues Alan Grant et Ellie Satler sont invités par le milliardaire John Hammond sur son île du Costa Rica afin qu'ils valident son parc d'un genre qu'il promet particulier. Mais ce qu'ils vont y découvrir dépasse, et de loin, tous leurs rêves les plus fous...

Jurassic Park (1993, 2h07), film américain de Steven Spielberg, avec Sam Neil, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Samuel L. Jackson...

Comme beaucoup de petits garçons, mon enfance a été bercée par les dinosaures. Je me souviens de mes bouquins où s'étalaient des représentations de stégosaures, tricératops et autres tyranosaures et je rêvais. Ce rêve, je l'ai gardé très longtemps dans un coin de ma tête, espérant qu'un jour le cinéma pourrait le concrétiser. Bien des années plus tard, devenu un adulte fan de cinéma, j'ai été, comme beaucoup, attiré par cette histoire de parc d'attraction mettant en scène des dinosaures, je me suis dit, pourquoi pas ? J'avais vu (deux fois) Terminator 2 et je savais que la révolution numérique n'était pas un vain mot. D'autant que les journalistes nous promettaient une belle claque visuelle. 

Waow ! 

Voilà ce que je me suis dit à l'époque, presque en même temps que les héros qui découvrent pour la première fois ces grosses bestioles qui se déplacent "en vrai". Scotché à mon fauteuil que j'étais, totalement fasciné par ces images. Un rêve d'enfant qui se concrétise, c'est beau, non ?


Vingt ans après, même si les effets visuels ne sont plus aussi "révolutionnaires", ils sont loin d'avoir perdu toute leur magie. D'ailleurs, en montrant ce film à ma fille de dix ans, je me rends compte qu'il fonctionne toujours aussi bien.

Du moins si on n'y regarde pas trop près car sur une trame linéaire, sans surprise, Spielberg brode un scénario inconsistant. Certes les images sont jolies et on a droit à une bonne galerie de personnages, bien trouvés (Neil et Dern, parfaits, un bon numéro de Goldblum et une vraie découverte, Jackson, un an avant Pulp Fiction), même si parfois un peu caricaturaux, mais tout cela ne fait pas un film. Jurassic Park, le film, est un peu à l'image de Jurassic Park, le parc d'attraction qui nous est montré dans le film (vous suivez ?), une coquille vide où il faut attirer le carnivore (le spectateur avide d'un bon scénario) avec une chèvre attachée alors que le T-Rex (nous, donc), ce qu'il veut, c'est chasser ! 

Bref, je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie au cinéma et j'ai été ravi de le faire découvrir à ma fille. Pas un grand film, malgré toute l’esbroufe dont il fait preuve, mais une belle expérience que, à l'époque, j'avais été ravi de faire. C'est toujours beau de vivre un rêve d'enfant...

note : II

A.C. de Haenne

Commentaires

  1. J'ai un rapport très particulier avec ce film car à l'époque j'avais d'abord lu le roman avant de voir le film ! Si le long-métrage de Spielberg a marqué l'histoire des effets spéciaux, je te rejoins tout à fait en ce qui concerne le scénario : c'est une énorme déception tant le roman est extraordinaire, notamment avec le personnage du mathématicien qui ne cesse de disserter sur la théorie du chaos… Le livre est un thriller scientifique, philosophique, bien plus intéressant que le blockbuster de Spielberg.

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    1. Oui, parce que là, la tirade sur la théorie du chaos dans l'hélicoptère est d'une platitude sans borne. Certes ça passe parce que Jeff Goldblum, quand même, mais c'est tout de même assez décevant. Pour un mathématicien génial, s'entend.

      A.C.

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