Sir Terry Pratchett

Une fois n'est pas coutume (en fait, la seule autre fois, c'était un satané lundi 6 août 2012), je viens vous parler ici d'un auteur. Parce qu'il vient de tirer sa révérence. En effet, Terry Pratchett n'est plus, il a quitté ce monde à la suite d'une longue maladie. Même si je ne le connaissais pas vraiment personnellement (je l'avais même loupé quand il était venu à Nantes, parce que je n'allais pas aux Utopiales à ce moment-là alors que j'habitais la cité des Ducs de Bretagne), il a fait partie de mon univers de lecteur dans un passé où je lisais plus de Fantasy que de SF. 

Et je suis triste.

J'ai découvert le créateur du Disque-monde il y a une petite vingtaine d'années de cela et ce fut pour moi comme une révélation. Et, depuis lors, il ne se passait pas une année sans une lecture de "mon" Pratchett. Outre les douze premiers tomes de sa célébrissime série qui nous révéla des héros tels que Rincevent et son coffre à pattes, le bibliothécaire Orang-Outan, Cohen le Barbare et bien d'autres encore, j'ai aussi dévoré avec délectation ses romans de la trilogie dite des Gnomes, ainsi qu'un roman jeunesse Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants. Et si le roman que Terry Pratchett a écrit avec son compatriote Neil Gaiman, De Bons Présages fut un excellent moment de lecture, le livre de l'auteur anobli par la reine d'Angleterre qui m'a le plus marqué est un court roman pas très connu (du moins à ma connaissance), Strate-à-gemmes. Il s'agit d'une sorte d'explication science-fictive du Disque-monde. Il fut écrit en 1981, soit deux ans avant le premier livre sorti de sa plus fameuse saga. Alors si j'ai toujours adoré son oeuvre qui relève de la Fantasy, ce n'est pas étonnant après tout que son roman qui m'a le plus enthousiasmé relève lui de la Science-Fiction. 

Mais ce qui m'attriste le plus c'est que depuis quelques temps, je ne lis plus mon Pratchett de l'année. D'ailleurs, l'absence de Terry Pratchett sur ce blog n'est pas un scandale, mais c'est tout comme...

Alors, oui, Terry Pratchett est l'écrivain que j'ai le plus lu et je suis bien triste qu'il ait perdu sa partie d’échecs avec la Mort. Ma seule consolation est qu'il me reste encore plein d'autres livres à lire de lui. Je vais y revenir très vite, je pense.

R.I.P. sir Terry Pratchett, comme il est de coutume de dire dans ces cas-là.

Antoine