Star Trek : sans limites
Après trois ans de mission dans l'espace infini, le capitaine Kirk se trouve en pleine déprime. Son anniversaire arrive (il se souvient de son père, décédé le même jour) et il semble ne plus rien avoir à attendre de son rôle de meneur au sein de l'USS Enterprise. Mais peut-être l'escale que lui et son équipage vont effectuer sur la station spatiale Yorktown va-t-elle le sortir de la morosité dans laquelle il s'englue depuis quelques temps. Une fois sur place, la responsable de la station lui présente Kalara, dont le vaisseau aurait été attaqué et qui aurait laissé son équipage sur une planète au-delà d'une nébuleuse inexplorée. Kirk accepte la mission de secours de l'équipage et part avec l'Enterprise. Mais une fois sur place, ils se font attaquer par une multitude de minuscules petits vaisseaux qui forment une sorte d'essaim...
Star Trek : Beyond (2016, 2h02), film américain de Justin Lin, avec Chris Pine, Zackary Quinto, Zoë Saldana, Karl Urban, Simon Pegg, Idris Elba, Sofia Boutella...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce troisième volet du reboot initié en 2009 sous l'impulsion de J.J. Abrams (et son Star Trek, ainsi que sa suite Star Trek : Into Darkness, qui date de 2013) ne brille pas par son scénario, pourtant co-signé par l'Anglais Simon Pegg. C'est assez linéaire et laisse peu de place aux surprises. Peut-être à l'image de ceux des épisodes de la série originale, mais j'étais trop jeune à l'époque pour bien me rendre compte de cet aspect-là des épisodes.
L'arrivée aux commandes de ce Star Trek d'un réalisateur habitué aux films qui vont à cent à l'heure (franchise Fast & Furious) démontre que les producteurs veulent ici donner un nouveau coup de booster à cette nouvelle génération de films Star Trek. Pourtant, j'avais eu l'impression que J.J. Abrams (qui demeure producteur sur cet opus) était déjà pas mal dynamique dans ses mises en scène (qui se caractérise par une utilisation un peu trop systhématique du lens flare).
Mais alors, que penser de ce nouvel épisode des aventures du capitaine Kirk, de Spock et consors ? S'il a perdu en noirceur et en profondeur par rapport à l'opus précédent, il n'en reste pas moins un bon petit film de space opera tel que le cinéma ne nous en donne pas assez à mon goût personnel. Visuelement magnifique sur certains aspects (l'arrivée dans la station orbitale donne à voir au spectateur un spectacle sidérant), beaucoup moins réussis sur d'autres (l'usage intensif de la CGI est un des gros soucis du cinéma hollywoodien à grand spectacle, mais ceci est un autre débat), l'aiguille de la balance finit par pencher vers le positif au final. L'autre point très positif, ce sont les maquillages. Comme d'habitude dans Star Trek (un peu à l'instar de son concurrent direct qui commence aussi par Star...), la grande variété d'espèces humanoïdes est ici bien soutenue par la qualité portée aux maquillages (à grand renfort de latex pour cetains). Mention spéciale pour celui de Sofia Boutella (une actrice algérienne qui a (presque) commencé sa carrière de comédienne en tenant un rôle (non crédité) dans Cordier, juge et flic...) qui donne ses traits à Jaylah, une magnifique extra-terrestre superbement maquillée.
En bref, si on n'est pas un Trekkie pur et dur (ce que je ne suis pas, même si j'apprécie l'univers créé il y a 50 ans cette année, que j'ai découvert en 1982, comme beaucoup de Français) et si on ne cherche pas un film de Hard SF, on pourra apprécier ce film tel qu'il est : un bon film sans autre prétention que de divertir.
note : II
A.C. de Haenne
A lire aussi les chroniques des blogo-potes Nevertwhere et Anudar...
Chronique réalisée dans le cadre du challenge Summer Star Wars VII :
Je l'ai vu hier soir.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé même si il est très prévisible et à TOUT niveau. ENtièrement d'accord avec toi, cela reste un très bon spectacle et nous avons passé une bonne soirée. Jaylah m'a impressionnée, le peps du film.
EN revanche, en 3D l'image était floue des qu'il y avait de l'action, et peu de lumière et luminosité.
J'ai beaucoup aimé les diverses vignette en hommage à Leonard Nimoy. Tu auras déviné, vu le contenu de mon blog que je suis un trekkie!
Oui, la 3D dans l'espace, ce n'est pas top.
SupprimerL'hommage à Leonard Nimoy, décédé l'année précédente. Mais aussi à Anton Yelchin (qui joue Chekov mais je ne t'apprends rien), disparu quelques jours avant la sortie aux USA...
Alors, il faut que j'approfondisse la découverte de ton blog pour mieux me rendre compte de cet aspect-là de ta personnalité.
A.C.
C'est simple, sur mon blog dans le nuage ou la recherhce tu vas sur Star Trek!
RépondreSupprimerOui, j'ai vu ça. Ca risque de s'étoffer, j'ai l'impression.
SupprimerA.C.
Vu aussi, j'avais pas de grandes attentes du coup j'ai passé un très bon moment. C'est un bon film de divertissement avec de jolies images et une histoire qui ne mise pas tout sur les explosions pour une fois.
RépondreSupprimerUn peu quand même... mais tu as raison, il y a aussi autre chose. Le ton de la série originelle est bien repris, je trouve. Du moins dans la forme (très référencée), parce que dans le fond, c'est un autre problème...
SupprimerA.C.