Assassination Classroom : Graduation (Utopiales 2016 - 1/6)
Après un premier semestre passé à multiplier les tentatives d’assassinat de leur prof entre deux cours de chimie et de littérature, les cancres de la classe 3-E sont de retour. Cette fois, il ne leur reste plus que six mois avant d’être diplômés, ce qui signifie l’Apocalypse pour cette bonne vieille Terre s’ils n’arrivent pas à dézinguer leur prof extraterrestre. Mais si de nouveaux jouets de l’industrie militaire nipponne sont mis à leur disposition, nos élèves mercenaires vont surtout avoir droit à une surprise de taille : Kaede Kayano, l’une de leur camarade de classe, va brusquement sortir du placard en accusant notre poulpe jaune cocu d’avoir assassiné son frère…
Assassination Classroom : Graduation (2016, 1h58), film japonais de Eiichiro Hasumi, avec Kazunari Ninomiya, Mirei Kiritani, Ryôsuke Yamada...
Il n'est qu'à parcourir les pages de ce blog pour s'en convaincre, je ne suis pas un grand amateur du cinéma japonais, qu'il soit animé (à part des gens comme Miyazaki ou Ôtomo) ou en images réelles. Mais les hasards des programmations de festival font que, bien sûr, on ne choisit pas ce qu'on va découvrir. On doit faire confiance au programmateur... Or avec cette histoire de classe d'ados (un grand classique dans la culture nipponne récente) aux prises avec leurs professeurs qu'ils veulent assassiner (bien sûr, on ne pourra s'empêcher de penser au très bon The Faculty (1998) de Rodriguez) et d'extra-terrestre jaune au sourire à la Pac Man, j'avoue m'être fait violence. D'autant qu'il s'agit là d'une suite et que, étant donné mon manque de culture dans le domaine (faute déjà avouée, donc à moitié pardonnée, non ?), il va sans dire que je n'ai pas vu le premier (Assassination Classroom est sorti en 2015), ni lu les mangas dont ces films sont l'adaptation. Et pour tout dire, je n'en avais jamais entendu parlé.
Assassination Classroom : Graduation (2016, 1h58), film japonais de Eiichiro Hasumi, avec Kazunari Ninomiya, Mirei Kiritani, Ryôsuke Yamada...
COMPÉTITION OFFICIELLE UTOPIALES 2016
Il n'est qu'à parcourir les pages de ce blog pour s'en convaincre, je ne suis pas un grand amateur du cinéma japonais, qu'il soit animé (à part des gens comme Miyazaki ou Ôtomo) ou en images réelles. Mais les hasards des programmations de festival font que, bien sûr, on ne choisit pas ce qu'on va découvrir. On doit faire confiance au programmateur... Or avec cette histoire de classe d'ados (un grand classique dans la culture nipponne récente) aux prises avec leurs professeurs qu'ils veulent assassiner (bien sûr, on ne pourra s'empêcher de penser au très bon The Faculty (1998) de Rodriguez) et d'extra-terrestre jaune au sourire à la Pac Man, j'avoue m'être fait violence. D'autant qu'il s'agit là d'une suite et que, étant donné mon manque de culture dans le domaine (faute déjà avouée, donc à moitié pardonnée, non ?), il va sans dire que je n'ai pas vu le premier (Assassination Classroom est sorti en 2015), ni lu les mangas dont ces films sont l'adaptation. Et pour tout dire, je n'en avais jamais entendu parlé.
Mais alors, que vaut ce nouvel opus ?
Ben, pour dire la vérité, même si j'y ai trouvé des aspects très sympas, je n'ai pas apprécié ma séance.
Car oui, le professeur tout jaune à l'énorme tête de smiley est fort sympathique. Au moins au début, il apporte des touches de comédie plutôt bien trouvée. Même si je ne possède pas tous les codes, ce film donne à voir des aspects de la sous-culture japonaise et c'est assez intéressant. Et là, je dois bien avouer que les arguments en faveur de ce film commencent à devenir difficiles à trouver...
Et pour cause ! D'accord le prof aussi rond qu'un ballon et aussi jaune qu'un citron, il est sympa, mais en fait on ne sait pas trop à quoi il sert. Oui, il est là pour entrainer ses élèves à devenir assassins (contre lui), mais la finalité de tout ça est assez opaque. Les traits d'humour dont il fait preuve tombent assez vite à plat. Et ce n'est vraiment pas l'explication du pourquoi il est comme ça qui sauve le film. Assez dispensable, cette scène est beaucoup trop longue (et pleine de longueurs) et TRÈS larmoyante... Pour toute adaptation, il y a les détails en forme de clin d’œil qui seront là pour le fan de l’œuvre originale (en l’occurrence, un manga puis un anime). Ici, pour avoir discuté avec des gens qui conaissaient, ils ne s'y retrouvait qu'à moitié...
Et je ne parlerai pas de la mise en scène bateau, des acteurs pas tous très bons, et d'effets visuels parfois dignes d'une mauvaise série. Non, je ne vous en parlerai pas...
Bref, un film que je n'aurais très certainement jamais vu sans les Utopiales. Et que je classe dans les dispensables.
note : I
A.C. de Haenne
J'ai récemment commencé la série, et j'aime bien. Par contre, c'est vraiment le genre de truc que je ne regarderai pas en format long. Du copu ta critique, me conforte dans mon choix.
RépondreSupprimerCritique à chaud, s'il en est...
SupprimerA.C.
Ça me rappelle un anime vu en Anneçy il y fort longtemps et qui était strictement incompréhensible pour qui n’avait pas lu le manga - j’en faisais partie.
RépondreSupprimerOui, je pense qu'il y a de ça ici...
SupprimerAujourd'hui, j'ai rencontré des spectateurs qui avaient beaucoup ri à ce film. Comme quoi...
A.C.
J'étais devant les portes quand elles se sont ouvertes parce que plusieurs personnes m'avaient dit que l'anime était très bien. Je voulais aller le voir. Vraiment. Puis j'ai tourné les talons, je suis aller voir des tables rondes, l'une avec Karim Berrouka, l'autre sur le Crowdfunding. Et j'ai bien fait il me semble. Ta critique confirme mon sentiment. Juste un petite précision quand tu parles de "sous culture" (dans "ce film donne à voir des aspects de la sous-culture japonaise et c'est assez intéressant"). J'ai beaucoup de mal avec ce mot qui a une connotation péjorative en français alors que en Anglais "Subculture" renvoie à une partie de la culture plus undeerground. Ce mot a été utilisé tellement de fois (péjorativement) à propos de la SF, du polar, de la Fantasy ... que je fais une réaction allergique chaque fois qu'on l'emploie. De plus qu'est ce que tu entend pas sous culture Japonaise ? Les Mangas dans la culture japonais ? La Culture Japonaise, elle même (qui n'est pas une sous culture de la culture occidentale) ?
RépondreSupprimerJe ne veux vraiment pas polémiquer, ni sembler couper un cheveux en 4, et j'espère que tu ne prendra pas mal mes interrogations.
Sous-culture n'est pas péjoratif dans mon esprit. C'est la partie non officielle, même si elle peut très bien entrer dans la culture de masse...
RépondreSupprimerJe réponds parce que je ne vois pas de polémique dans ta question, juste un besoin de dialoguer. Ce pourquoi ce blog est fait.
Et je crois que, oui, tu as bien fait de ne pas y assister. ;-)
A.C.
OK, merci ne ne pas avoir mal pris mes propos. Tu as bien vu, c'est plutôt une histoire de dialogue. Mais (je reviens à mes interrogations) quand tu parles de sous culture japonaise tu parles de la culture japonaise par rapport à une culture mondiale ou tu parles de la culture "Manga" dans la culture japonaise ? Et tu ne parles pas trop des aspect de cette sous culture, ce qui est justement potentiellement intéressant dans le film et qui pourrait à la rigueur le rendre intéressant.
SupprimerNon, non, je ne compare pas les cultures. Je pense que toutes se valent...
SupprimerOui, pour moi la sous-culture est par rapport à la culture mainstream. Comme la pop culture peut l'être chez nous.
A.C.
Mais peut-être devrais-je plutôt employer le terme de contre-culture ? C'est vrai que sous-culture, ça peut paraitre péjoratif...
RépondreSupprimerA.C.
En même temps, sous culture, c'est un sous genre de la culture. On n'est pas dans la contre culture qui contesterait une culture dominante.
RépondreSupprimerVoilà, c'est ça que je voulais dire à la base...
SupprimerA.C.