The Void (Utopiales 2016 - 3/7)

Lors d’une patrouille de routine, le policier Daniel Carter trouve un homme blessé sur la route et le transporte dans un petit hôpital de campagne. Les quelques soignants et patients présents paraissent plutôt inquiétants et une étrange créature semble grandir dans l’hôpital. Le cauchemar peut commencer…

The Void (2016, 1h31), film cnadien de Steven Kostanski & Jeremy Gillepsie, avec Ellen Wong, Kathleen Munroe, Kenneth Welsh...


COMPÉTITION OFFICIELLE UTOPIALES 2016

©Denis Bajram



Les noms invoqués pour ce film-hommage aux films d'horreur sont Carpenter (pour The Thing et Le Prince des Ténèbres), Gordon (Re-Animator), H.P. Lovecraft (qu'on ne présente plus) et Clive Barker (Hellraiser, Cabal...). Rien que ça ! Alors, forcément, présenté ainsi, un tel film ne peut que titiller l'amateur de genre qui sommeille en chacun de nous (du moins, j'imagine que si vous lisez ces lignes, c'est que vous avez un peu de curiosité pour le cinéma de genre). Mais à trop vouloir mettre d'ingrédients dans un plat, on finit par le rendre indigeste...

Le mieux reste quand même de juger sur pièce. Alors, qu'en est-il de ce film, exactement ?

Le principal défaut qu'on pourrait trouver à ce film, c'est qu'à trop vouloir placer ses références (d'autant plus quand elles sont nombreuses et même lorsque lesdites références sont tout à fait avouables) dans un seul film, ça donne souvent une chose assez indigeste. Pour ce qui est des références en question, le dossier de presse du festival ne ment pas (ce qui n'est pas toujours le cas, il faut bien le dire). On y retrouve bien Carpenter (l'hommage à The Thing est transparent), Clive Barker, Gordon (pour les réalisateurs) et Lovecraft bien sûr... Et bien d'autres encore. Mais ici malheureusement, ça déborde de partout et les réalisateurs (premier film) n'ont pas su digérer l'ensemble pour nous le restituer à leur sauce, mais de manière plus fluide.

Heureusement, ce qui peut sauver ce film, c'est que les réalisateurs canadiens maitrisent leur sujet, du moins sur la forme. Et c'est d'autant plus fort qu'il s'agit là d'un premier long-métrage. Les effets visuels, à la manière de ceux en vogue dans les années 80, notamment pour The Thing, déjà cité, semblent apporter un décalage temporel (par rapport à ceux de maintenant) très bien trouvé. Les acteurs sont certes inconnus, mais ils possèdent, plus ou moins, bien leur rôle. Assez bien écrit au début, le scénario se perd un peu sur la fin.

Bref, si The Void n'a pas tout à fait su digérer ses références, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit là d'un bon petit film de série B. Gageons qu'on retrouvera très bientôt les deux réalisateurs qui, avec un peu métier, sauront nous proposer des films mieux maitrisés.

note : II

A.C. de Haenne

Commentaires

  1. ce sera non pour celui-ci. Crois le ou pas; mais j'ai détesté quasiment toutes les références citées... alors le film je suis trèessssss encline à l'éviter! lol

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  2. C'est sûr que si aucunes des références ne t'a plu...

    A.C.

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