Psiconautas (Utopiales 2016 - 4/7)
L’île sur laquelle vit Dinky a été ravagée par la terrible explosion qui a pulvérisé la seule usine du lieu. La catastrophe n’est pas seulement écologique, elle semble avoir dénaturé à jamais ses habitants. Il ne reste plus de ce paradis qu’une prison sans espoir. Accompagnée de deux amis, Dinky se lance dans un périple au bout duquel elle espère trouver une échappatoire. En chemin, elle ne désespère pas d’emmener avec elle Birdboy, son petit ami solitaire, rongé par un démon intérieur. Une adaptation du court métrage multiprimé, Birdboy...
Psiconautas (2015, 1h25), film espagnol d'Alberto Vazquez et Pedro Rivero.
COMPÉTITION OFFICIELLE UTOPIALES 2016
©Denis
Bajram
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D'aussi loin que remonte ma mémoire, je crois bien n'avoir jamais vu un seul film d'animation espagnol. Ce n'est pas un manque de curiosité de ma part, enfin je ne crois pas. Seulement, au-delà des Pyrénées, il faut bien avouer que la production de ce genre de cinéma n'est pas monnaie courante. C'est peu de dire que je suis ravi que la programmation de la compétition officielle des Utopiales me permette de combler ce vide.
Et pour une surprise, c'en fut une très bonne !
En revanche, si à la fin de cette chronique, vous comptez toujours emmener vos chères têtes blondes, c'est que j'aurais très mal fait mon travail de chroniqueur. En effet, ce film d'animation n'est pas fait pour les enfants de moins de dix ans. Très noir, il aborde des sujets durs qui peuvent échapper aux bambins. Drogue, violence, inceste... Les images ne sont pas forcément crues, teintées plutôt même d'une certaine forme de poésie. Mais là encore, c'est d'une noirceur pesante. Mais tellement belle. Et elle est parfois illuminée de scènes qui pourraient faire penser à du Miyazaki, quand il aborde les thèmes qui lui sont chers, comme le respect de la nature et l'animisme. Car, fort heureusement, tout n'est pas noir dans ce film. L'espoir demeure, même s'il n'est pas toujours évident à percevoir. Les graphisme et l'animation m'a aussi fait penser à du Bill Plympton.
Alors, ami lecteur, as-tu toujours envie d'emmener un enfant (que tu aimes bien) voir ce film ?
En tout cas, pour les parents, et les adolescents parce qu'il leur parlera directement, je le conseille sans réserves !
note : IV
A.C. de Haenne
P.S. : ce long-métrage, tout comme Jeeg Robot, faisait partie de mes favoris pour la compétition officielle. Il n'a pas gagné.
Et pour une surprise, c'en fut une très bonne !
En revanche, si à la fin de cette chronique, vous comptez toujours emmener vos chères têtes blondes, c'est que j'aurais très mal fait mon travail de chroniqueur. En effet, ce film d'animation n'est pas fait pour les enfants de moins de dix ans. Très noir, il aborde des sujets durs qui peuvent échapper aux bambins. Drogue, violence, inceste... Les images ne sont pas forcément crues, teintées plutôt même d'une certaine forme de poésie. Mais là encore, c'est d'une noirceur pesante. Mais tellement belle. Et elle est parfois illuminée de scènes qui pourraient faire penser à du Miyazaki, quand il aborde les thèmes qui lui sont chers, comme le respect de la nature et l'animisme. Car, fort heureusement, tout n'est pas noir dans ce film. L'espoir demeure, même s'il n'est pas toujours évident à percevoir. Les graphisme et l'animation m'a aussi fait penser à du Bill Plympton.
Alors, ami lecteur, as-tu toujours envie d'emmener un enfant (que tu aimes bien) voir ce film ?
En tout cas, pour les parents, et les adolescents parce qu'il leur parlera directement, je le conseille sans réserves !
note : IV
A.C. de Haenne
P.S. : ce long-métrage, tout comme Jeeg Robot, faisait partie de mes favoris pour la compétition officielle. Il n'a pas gagné.
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