Rogue One : A Star Wars Story

Ingénieur de l'Empire Galactique, Galen Erso est venu se cacher sur la planète Lah'Mu avec sa femme Lyra et sa fille Jyn. Mais les troupes menées par Orson Krennic le retrouvent, tuant sa femme avant de l'embarquer. Seule sa fille parvient à leur échapper, se réfugiant dans une cachette prévue à cet effet. Elle finit par être secourue par un étrange personnage...
Quinze ans plus tard, Jyn se retrouve dans un camp de travail de l'Empire. Elle est libérée par un groupe de l'Alliance Rebelle, dirigé par le capitaine Cassian Andor, qui l'emmène dans une base secrète de l'Alliance, pour y être interrogée...

Rogue One : A Star Wars Story (2016, 2h13), film américain de Gareth Edwards avec Felicity Jones, Diego Luna, Forest Whitaker, Madds Mikkelsen, James Earl Jones (voix)...

Depuis le rachat de Lucasfilm par Disney (2012), le studio hollywoodien a décidé de se rembourser au plus vite. Qui les en blâmerait ? Pas moi. D'autant qu'ils mettent très rapidement en chantier la production d'une nouvelle trilogie Star Wars (achevant ainsi le projet initial de Lucas qui, dès le début, avait prévu une triple trilogie mais, voyant son grand âge arriver, avait fini par abandonner l'idée), très certainement la franchise la plus rentable de la boîte de George Lucas (qui, pour mémoire, contient aussi la license Indiana Jones, dont on nous promet un cinquième opus). Dès décembre 2015, on a donc droit à un septième épisode : Le Réveil de la Force. Le très bon faiseur J.J. Abrams retrouve les anciens héros et réssuscite la saga créée/détruite par George Lucas en 1977/1997. Mais pourquoi se contenter d'une seule nouvelle série de films quand on peut en faire deux (voire plus, bien sûr, pour nous servir du Star Wars tous les Noël qui nous reste à vivre, ad nauseam) ? Eh bien, chiche ! Entre deux épisodes de la saga "officielle", issue de la grande histoire (avec Luke Skywalker, Princesse Leïa, Han Solo, etc.), on aura donc droit à des "Story", des petites histoires qui nous raconteront pourquoi le sabre-laser de Yoda était vert et non pas bleu comme les autres Jedis (ne vérifiez pas, je viens de dire la première idée qui m'est passée par la tête, mais si vous voulez quand même commenter ça, go ahead, make my day !) Si vous vous souvenez, au tout début de l'épisode-un-mais-en-fait-c-est-l-épisode-quatre, le bandeau déroulant nous explique que « Des espions rebelles ont réussi à voler les plans secrets de l'arme ultime de l'Empire, l'Étoile de la mort, une station spatiale blindée avec assez d'énergie pour détruire une planète entière ». Voilà donc pour la base du scénario du présent film. On confie donc le projet au réalisateur britannique qui a deux films remarquables à son actif : le très prometteur Monsters (2010) et le très controversé Godzilla (2014). On prend une jeune fille plutôt jolie et qui ne se laisse pas faire (exactement comme dans l'épisode 7) et on lui colle tout une bande de sidekicks (avec, pour certains, une dose d'ambiguité bienvenue dans un monde somme toute assez manichéen d'habitude) et un androïde qui n'a pas sa langue dans sa poche. On ajoute à ça quelques clins d'oeil, des effets visuels assez impressionnants (dont des zombies numériques ; R.I.P. Carrie Fisher), la traditionnelle bataille dans l'espace, etc. On met le tout dans le shaker, on secoue...

Mais contre toute attente, le resultat final n'est pas si mal que ça, réservant même quelques belles surprises. Bon, il est tout de même préferable de ne pas chercher ici un film trop intellectuel si on ne veut pas être déçu mais l'ensemble se tient et se laisse tout à fait regarder. Une très bonne porte d'entrée dans l'univers pour ceux (les malheureux) qui ne connaitraient pas l'univers Star Wars (oui, je sais, je trouve cette phrase bizarre en l'écrivant). Revoir cet épisode III 1/2 juste avant d'enchainer avec le IV va être pour moi une expérience très intéressante je pense (et une bonne excuse pour me refaire LA trilogie).

note : III

A.C. de Haenne





Commentaires

  1. Vivement que ça passe à la télé.

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    1. Je sens l'ironie poindre dans tes propos. Me trompe-je ?

      A.C.

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    2. Que nenni, beau seigneur. Votre suspicion me peine profondément, moi que l’on appelle la Langue de vipère du Nord du Web (je suis en train de relire Suldrun).

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  2. Un chouette film et une bonne surprise... qui donne en effet envie d'enchaîner sur l'épisode 4 ^^

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    1. N'est-ce pas ? Oui, une bonne surprise après la demi-déception qu'était l'épisode 7.

      A.C.

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