L'invention d'Hugo Cabret

Après la mort de son père, le jeune Hugo Cabret, 10 ans, est emmené par son oncle, un alcoolique notoire qui s'avère être son seul parent. L'oncle Claude va lui apprendre son métier : entretenir toutes les horloges de la gare. Mais un jour son oncle disparait, et Hugo se retrouve seul, livré à lui-même. Les seules choses qu'il possède à présent, c'est un drôle d'automate que son père lui avait un jour donné, et le carnet où celui-ci avait fait des croquis pour le réparer...

L'invention d'Hugo Cabret est un livre pour la jeunesse écrit et illustré par l'auteur américain Brian Selznick, et qui est paru en 2007 aux Etats-Unis, et en 2008 par chez nous. Outre cette histoire d'orphelin qui doit se débrouiller par lui-même dans une gare dans les années 30 à Paris, l'auteur nous parle de son amour du cinéma, avec une nette préférence pour le cinéma muet. Les références sont nombreuses : les frères Lumière, Georges Méliès, Harold Lloyd, etc. Les dessins en noir et blanc sont aussi nombreux que magnifiques. A mon avis, ils font plus qu'illustrer le roman. Ils font partie intégrante du roman. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'on nous présente ce livre comme un roman en mots et en images.

C'est le réalisateur américain Martin Scorcese qui, en 2011, a signé l'adaptation cinématographique de l'oeuvre, sous le titre de Hugo Cabret. Très respectueuse du roman, le film (que j'ai vu il y a quelques mois avec ma fille) apporte une chose à mon avis essentielle. En effet, toutes les références évoquées dans le roman (parfois avec des photos) sont ici mises en images de façon magnifique. Avant d'aller voir le film (avec ma fille, donc), j'avais emprunté à la médiathèque de ma ville le fameux film de Georges Méliès, Voyage dans la Lune (1902). C'était une très bonne façon d'appréhender le film. Et puis, lors d'un voyage à Toulouse juste après Noël, nous sommes allé voir un musée sur les arts décoratifs et l'horlogerie, et dont la pièce majeure n'était autre qu'un automate réalisé par Robert Houdin  lui-même. Malheureusement, nous n'avons pas eu l'occasion de le voir fonctionner (c'était le mercredi suivant). Houdin qui est le magicien qui fit découvrir à Georges Méliès l'art de la magie et des automates. La boucle est bouclée.

note : III

A.C. de Haenne

chronique réalisée dans le cadre du défi Adapte-moi si tu peux.


Commentaires

  1. Robert Houdin n'est pas devenu célèbre sous le pseudo d'Houdini. Houdini, américain d'origine hongroise dont le vrai nom était Erik Weisz / Ehrich Weiss, a choisi son pseudo en hommage à Houdin...

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    1. Oups ! Au temps pour moi ! Comme quoi, il faut toujours faire des recherches avant d'être peremptoire comme je l'ai été. Il n'empêche que Robert Houdin était magicien à Paris et que c'est lui qui a appris la magie à Georges Méliès qui, avec l'apparition du cinéma, y a vu une belle occasion de développer son art.
      Merci Gilles pour les précisions.

      A.C.

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