Perdus dans l'espace

En cette moitié du XXIème siècle, la Terre est au bord de la faillite écologique. Heureusement, le génial scientifique John Robinson a trouvé le moyen de transporter l'humanité sur une planète lointaine, Alpha Prime. Seulement, pour ce faire, il doit partir construire un anneau à proximité de celle-ci. Il n'a accepté cette périlleuse mission seulement si sa famille pouvait l'accompagner. Mais la Sédition Globale, de dangereux terroristes, mettent tout en oeuvre pour faire échouer la mission...

Perdus dans l'espace (1998, 2h10), film américain de Stephen Hopkins, avec William Hurt, Mimi Rogers, Matt LeBlanc, Gary Oldman...

Voici un film que j'avais vu à sa sortie au cinéma. Or, je viens juste de le trouver sur un vide-grenier (tout comme celui-là, d'ailleurs) et je me suis dit que ce serait une très bonne occasion de le revoir, à l'occasion du défi Summer Star Wars VI, qui s'achève aujourd'hui même. A l'époque, je me souviens qu'il m'avait laissé une impression mitigée. Voyons si elle se confirme.

Déjà, il y a un point de ce film qu'à l'époque je ne pouvais pas avoir remarqué : les effets visuels. En effet, j'ai trouvé que les images de synthèse (notamment les vues de ville sur Terre et la petite bestiole) avaient pris un sacré coup de vieux ! On peut se dire que quinze ans après, c'est normal. Seulement, quand on voit que ceux de Terminator 2 (datant de 1991) n'ont pas pris une ride, ça laisse songeur.

Ensuite, il y a l'histoire. Adapté de la série éponyme (Lost in Space en V.O.) des années 60 (que je ne me souviens pas avoir vue), ce long-métrage a du mal à démarrer. Il faut mettre les éléments en place, et c'est peu dire que c'est laborieux. Peut-être est-ce dû à un scénario poussif. Cependant, je crois surtout que c'est le réalisateur qui se trouve totalement dépassé par l'ampleur du projet. C'est impressionnant comment on peine à croire à cette histoire de sabotage qui fait passer un mauvais quart d'heure à la famille Robinson. Mais ce n'est peut-être pas là le pire écueil...  

Or ce film est scindé en deux parties bien distincte. La première, un peu lourde avec ses scènes d'expositions à rallonge. La deuxième, plus sombre, nous parle de paradoxes temporels ; elle aurait pu être beaucoup plus intéressante si elle avait été plus réussie, du moins au niveau de la réalisation.

Bon, on passera rapidement sur des décors en plastique qui manquent se briser en plusieurs morceaux à chaque fois que les acteurs les utilisent un peu rudement, pour dire que Perdus dans l'espace est à réserver à un jeune public (pas trop jeune non plus), pas trop pointilleux. Bref, mon impression d'il y a quatorze ans se confirme.



note : I

A.C. de Haenne

Commentaires

  1. J'avais vu ce film au cinéma suite à un tuyau donné par un ami qui, de mémoire, l'avait bien aimé (ou bien aimait-il la série des années 1960). J'avais même suggéré à mon père de m'accompagner.

    Ben, vois-tu, mon père et moi on avait trouvé ça bien pourri...

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    1. Et encore, si tu le revoyais maintenant avec les images de synthèse qui ont mal vieilli, je ne sais pas ce que tu pourrais dire...

      A.C.

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  2. Ce film me fait kiffer, il suffit de ne pas trop le prendre au sérieux, et les paradoxes temporels sont cools :D

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    1. Tu l'as revu il y a longtemps ? Les paradoxes temporels ne sont pas la pire partie du film, mais ça reste quand même mal filmé. Les acteurs, surtout Gary Oldman, s'en sortent plutôt pas mal, même s'ils n'y croient pas toujours...

      A.C.

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  3. Ca m'a pas laissé un souvenir mémorable non plus quand je l'ai vu à la télé xD

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    1. L'image du film qui me reste (comme un symbole du film entier), c'est le personnage joué par Matt Leblanc qui s'accroche au "tableau de bord", et que celui-ci, qui n'est qu'un décor bien sûr mais on en a vu des plus solides, manque se démonter comme une armoire Ikéa sous la force de l'acteur.
      C'est quand même dommage de terminer mon challenge sur une note aussi négative.

      A.C.

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