Le Dieu était dans la Lune, d'Hervé Thiellement
C'est sur la planète Himalaya 5 que se pose le vaisseau de Gont et Lursu, deux marchands inter-galactiques à la recherche d'une bonne affaire. Au Bar des Voyageurs, ils rencontrent la rousse Julie, et l'incroyable changelling Chang. A quelques années-lumière de là, sur une lune recouverte de boue en permanence arrosée de pluie d'ammoniac, une drôle de chose vient de prendre conscience qu'elle est un être vivant. Mégalomane, elle se rend aussi compte de sa condition divine...

Alors, même si les aventures spatiales sont un peu trop linéaires à mon goût, parce qu'elles ne nous réservent pas beaucoup de surprises, l'auteur a très bien su dépeindre toute une gallerie de personnages attachants. Un peu comme dans une série télévisée (je parle ici des anglo-saxonnes, qu'on soit bien d'accord). D'ailleurs, par certaines situations et quelques scènes d'exposition, ma lecture de Le Dieu était dans la Lune m'a fait pensé à la série de Joss Whedon, Firefly (Malheureusement, une seule saison, en 2002). Il y a de forte chance qu'Hervé Thiellement soit fan de séries, la nouvelle forme du roman populaire diffusé en feuilleton au XIXème siècle...
Petit roman (par la taille, car ce roman ne fait pas plus de 188 pages) qui rend hommage à la littérature populaire (pour moi, ce n'est absolument pas une insulte), Le Dieu était dans la Lune n'oublie pas d'asséner quelques coups à droite et à gauche, notamment sur la religion (ou, du moins, sur un clergé inventé, mais qui fait beaucoup pensé à celui que l'on connait par chez nous). Sans être un livre militant, l'auteur nous rappelle quelques vérités, sur le féminisme et la tolérance (entre autres).
En bref, même si l'humour de ce court roman m'a un peu échappé parfois, que le style n'est pas époustouflant, j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture. Avec Le Dieu était dans la Lune, j'ai découvert un auteur de talent qu'il va me falloir suivre à présent.
note : II
A.C. de Haenne
cool. l'humour pur n'est que trop rare dans la SFFF.
RépondreSupprimerAprès, comme je le dis dans la chronique, il ne faut pas s'attendre à s'esclaffer à chaque page. Un peu comme du Pratchett, quoi (mais là, je me répète...)
SupprimerA.C.
J'avais bien aimé aussi. Léger et agréable. J'ai passé un excellent moment. Je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule à avoir eu des flash en liaison avec Firefly!
RépondreSupprimerBen oui, ça m'avait semblé évident. Content aussi de ne pas être le seul à avoir ce genre de connexions...
SupprimerA.C.