Django Unchained - BRD
Deux ans avant la guerre de sécession, dans le sud des Etats-Unis, le faux dentiste mais vrai chasseur de primes Dr Schultz libère Django de ses chaînes d'esclave. Après l'avoir formé à son métier, peut-être celui pourra-t-il l'aider à retrouver les hommes qu'il poursuit ? En échange, l'ancien dentiste allemand lui propose de libérer sa femme du terrible esclavagiste Calvin Candie...
Django Unchained (2013, 2h45), film américain de Quentin Tarantino, avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson, Kerry Washington...
Voici donc le dernier Tarantino, que j'avais vu à sa sortie au cinéma. C'est à l'occasion de cette nouvelle vision en Blu-ray que je me suis rendu compte que j'avais oublié d'en faire la chronique. Je me dois donc ce soir de réparer cette impardonnable omission.
Outre les dialogues interminables sur des sujets anodins, les deux grandes caractéristiques du cinéma de Tarantino, ce sont un humour grinçant et une propension à faire gicler le sang par barils de 100 litres (ou plutôt 159 litres en ce qui concerne les barils de pétrole). Et dans ce nouveau (très) long-métrage, le réalisateur américain n'a pas oublié la recette. Pour les envolées humoristiques, on les doit surtout à deux performances d'acteur absolument géniales : Christoph Waltz ((re)découvert par Tarantino dans son film précédent) et Samuel L. Jackson (dont la carrière a explosé en 1994, aussi grâce à Tarantino avec Pulp Fiction). Chacun dans son genre, ils sont à pisser de rire. Veuillez excuser cette expression quelque peu triviale, mais tellement vraie. Et pour les giclées de sang, là encore on peut dire qu'on est servis.
Même s'il n'est pas exempt de défauts (quelques baisses de rythme, sa fin quelque peu trop happy end), c'est peu de dire que j'ai beaucoup aimé ce film. Certes, c'est loin d'être le meilleur Tarantino, mais cette réinterprétation du genre western est assez jubilatoire. Elle laisse la possibilité à certains acteurs de laisser libre-court à leur talent. Christoph Waltz, déjà cité, mais aussi DiCaprio en esclavagiste sadique.
Alors, en attendant le nouveau chef d'oeuvre de Quentin Tarantino (n'attend pas trop quand même, hein, Quentin...), on se régalera de cette petite mise-en-bouche fort savoureuse. Et on reprendra en cœur le tube de Rocky Roberts : "Django... !"
note : III
A.C. de Haenne
J’ai adoré ce film, à la fois dramatique, grinçant (comme tu le dis si bien), et drôle… Il a fait polémique aux Etats-Unis, Spike Lee le déteste, mais en réalité je trouve que malgré sa violence, c’est une oeuvre profondément humaniste, ne serait-ce qu’avec cette l’amitié entre Schultz et Django. Tout comme pour « Unglorious Basterds », l’humour est une façon pour Tarantino de s’afranchir des horreurs de l’Histoire pour mieux les dénoncer. Moi aussi j’ai hâte de voir son prochain film !
RépondreSupprimerEt vu qu'il a revisité à peu près tous les genres, on a peut-être une chance pour que ça soit de la SF. On peut rêver en tout cas. Un bon post-apo revu et corrigé par "Qwentine" (oui, c'est juste pour la prononciation), ça aurait de la gueule...
RépondreSupprimerA.C.