Le Rôle de ma vie
Aidan Bloom est un acteur, mais il est toujours à la recherche DU rôle qui pourrait faire décoller sa carrière. Pour le moment, il vit aux dépends de sa femme, qu'il imagine s'épanouissant à son travail, et de son père, qui paye les frais de scolarité de ses deux enfants. Lorsque les responsables de l'école juive le convoque pour évoquer les problèmes de règlement du trimestre, Aidan se tourne vers son père, qui lui avoue ne plus pouvoir payer parce qu'il est atteint d'un cancer. La réalité commence à rattraper Aidan qui n'a qu'un seul objectif, réaliser son rêve...
Wish I Was Here (2014, 2h00), film américain de et avec Zach Braff, et Kate Hudson, Jim Parsons, Josh Gad, Mandy Patinkin...
Voilà donc un feel good movie tel que j'aimerais vraiment en voir plus souvent. Évoquant des sujets graves comme le cancer, ou la difficulté d'être père, ce nouveau film de Zach Braff est avant tout une comédie. Dix ans après l'excellent Garden State (avec notamment Natalie Portman et Peter Saasgard), où Zach Braff se mettait déjà en scène dans un rôle de jeune adulte qui éprouvait quelques difficultés à sortir de l'adolescence, il nous revient en tant que réalisateur. C'est bizarre parce que depuis ce film que j'avais vraiment beaucoup apprécié, je ne suivais la carrière de Zach Braff que de loin, appréciant de tomber parfois sur un épisode ou deux de Scrubs, mais sans chercher plus loin. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le cinéma de ma ville le programmait, en V.O. par dessus le marché. L'occasion était trop belle...
Un peu comme Garden State, Le rôle de ma vie est un film générationnel. En fait, c'est la génération d'il y a dix ans qui a grandi en même temps que l'auteur. Et même si on ne vit pas exactement la même existence que le héros (anti-héros ?), on peut très bien s'y reconnaître. En effet, qui ne s'est pas accroché à un rêve ? Bon, d'accord, on est nombreux à être rentrés dans le rang. Mais ce Aidan Bloom nous parle de la difficulté d'être parent et d'assumer d'avoir raté une partie de sa vie (même si là, il parvient de façon plus ou moins réaliste à, finalement, vivre son rêve). Il y a beaucoup de choses condensées dans deux heures de films et c'est tellement bien, tellement rassérénant qu'on aimerait que cela dure beaucoup plus. Ou que Braff n'attende pas encore dix ans pour nous proposer un nouvel épisode de sa méta-série sur grand écran.
En plus, les nombreuses références à la "culture geek" font plaisir à voir.
Si Jim Parsons (LE Sheldon Cooper de la série culte The Big Bang Theory) a un rôle secondaire, il est quand même totalement référencé puisqu'il interprète un acteur qui joue un membre d'équipage façon Star Trek (on pense aussi à l'excellent Galaxy Quest). En plus, son rôle étant récurent, on a le bonheur de le voir en pointillé.
Le frère d'Aidan Bloom, qui est un petit génie, gagne un concours de cosplay avec un costume totalement magnifique, et ce malgré son agoraphobie.
Et quand Aidan et sa femme se retrouvent au lit, ils parlent de Game of Thrones en évoquant Daenerys et son sauvage Khal Drogo.
Bref, beaucoup de choses à dire sur ce long-métrage qui, vous l'avez compris, m'a beaucoup plu. Certes il ne manque pas de défauts, mais pour ma part, je trouve que la partie positive l'emporte largement sur la négative. Bien sûr, tout cela est subjectif. En tout cas, je ne peux que vous conseiller de voir ce film (à l'heure où j'écris ces lignes, c'est-à-dire le 22 octobre 2014, quatre cinémas en France le projettent encore dans leurs salles : plus de détails par ici...), vous ne le regretterez pas.
note : III
A.C. de Haenne
Un peu comme Garden State, Le rôle de ma vie est un film générationnel. En fait, c'est la génération d'il y a dix ans qui a grandi en même temps que l'auteur. Et même si on ne vit pas exactement la même existence que le héros (anti-héros ?), on peut très bien s'y reconnaître. En effet, qui ne s'est pas accroché à un rêve ? Bon, d'accord, on est nombreux à être rentrés dans le rang. Mais ce Aidan Bloom nous parle de la difficulté d'être parent et d'assumer d'avoir raté une partie de sa vie (même si là, il parvient de façon plus ou moins réaliste à, finalement, vivre son rêve). Il y a beaucoup de choses condensées dans deux heures de films et c'est tellement bien, tellement rassérénant qu'on aimerait que cela dure beaucoup plus. Ou que Braff n'attende pas encore dix ans pour nous proposer un nouvel épisode de sa méta-série sur grand écran.
En plus, les nombreuses références à la "culture geek" font plaisir à voir.
Si Jim Parsons (LE Sheldon Cooper de la série culte The Big Bang Theory) a un rôle secondaire, il est quand même totalement référencé puisqu'il interprète un acteur qui joue un membre d'équipage façon Star Trek (on pense aussi à l'excellent Galaxy Quest). En plus, son rôle étant récurent, on a le bonheur de le voir en pointillé.
Le frère d'Aidan Bloom, qui est un petit génie, gagne un concours de cosplay avec un costume totalement magnifique, et ce malgré son agoraphobie.
Et quand Aidan et sa femme se retrouvent au lit, ils parlent de Game of Thrones en évoquant Daenerys et son sauvage Khal Drogo.
Bref, beaucoup de choses à dire sur ce long-métrage qui, vous l'avez compris, m'a beaucoup plu. Certes il ne manque pas de défauts, mais pour ma part, je trouve que la partie positive l'emporte largement sur la négative. Bien sûr, tout cela est subjectif. En tout cas, je ne peux que vous conseiller de voir ce film (à l'heure où j'écris ces lignes, c'est-à-dire le 22 octobre 2014, quatre cinémas en France le projettent encore dans leurs salles : plus de détails par ici...), vous ne le regretterez pas.
note : III
A.C. de Haenne
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