Seul sur Mars
Laissé pour mort sur la planète Mars, Mark Watney devra se débrouiller par lui-même s'il veut survivre en attendant la prochaine mission Ares, prévue pour dans quatre ans. Heureusement, sa formation de botaniste va lui être fort utile...
Seul sur Mars (2015, 2h24), film américain de Ridley Scott, avec Matt Damon, Jessica Chastain, Sean Bean, Chiwetel Ejiofor...
Si le petit résumé qui ouvre cette chronique vous semble quelque peu sommaire, je vous rassure, c'est à dessein. En effet, le livre dont est tiré ce film a déjà été chroniqué par ici. Inutile donc d'en dire trop, vu que, au moins dans deux bons tiers, le dernier long-métrage de Ridley Scott reprend l'intrigue du premier roman d'Andy Weir. Avec une précision parfois quasi chirurgicale...
Côté casting, aucune faute de goût. Le film repose sur les épaules de Matt Damon qui enfile comme un pro la combinaison d'astronaute et celle du botaniste à la sauce MacGyver. Il est tout simplement parfait. Mais les autres personnages principaux imaginés par Andy Weir sont tout aussi bien campés. Sean Bean évoquant Le Seigneur des Anneaux est une mise en abîme assez jubilatoire pour tout geek qui se respecte.
Mais ce qui impressionne le plus dans cette adaptation assez réussie de Seul sur Mars, ce sont les images. Les vues de la planète rouge sont tout simplement renversantes de beauté. C'est sûrement ce qui m'a le plus plu, tant j'avais l'impression d'y être (bon, d'accord, ça fait cliché).
Seulement, ce film est loin d'être parfait. Trop long, alors que le scénario a pas mal sabré dans les mésaventures de Mark Watney, notamment tous les problèmes qu'il rencontre vers la fin et qui donnent au roman un côté Odyssée sur Mars. Vous allez me dire que je me contredis, je vous l'accorde volontiers. Et peut-être le film de Ridley Scott est-il trop proche du bouquin de départ (tout à fait, je ne suis pas à un paradoxe près) car il ne fait que mettre en images l'oeuvre littéraire qui a servi de base. Contrairement à un autre film de Scott.
Bref, un bon moment de cinéma si on ne cherche que 2h24 de dépaysement total. Et c'est déjà ça.
note : II
A.C. de Haenne
Lire aussi chez : L'Escroc-Griffe, Just a Word, RSF Blog, Le Dragon galactique, La Grande Bibliothèque d'Anudar
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Il est un peu long en effet, surtout quand comme moi on commence à voir que les aspects irréalistes de l'aventure ^^.
RépondreSupprimerAlors là, oui, il vaut mieux passer outre avec ce genre de SF. Celle au ciné, j'entends.
SupprimerA.C.
En règle général, si on veut voir de SF réaliste, il vaut mieux éviter d'aller au cinéma ^^ Moi ce que j'ai adoré, c'est le message profondément optimiste du long-métrage, qui fait écho au livre. Que ça fait du bien de voir de la SF qui n'est pas dépressive après trois décennies de films glauques...
RépondreSupprimerC'est clair que Mark Watney n'est pas un garçon pessimiste. Pas le choix, s'il veut survivre. Gardiens de la Galaxie, c'est assez optimiste, aussi, non ?
SupprimerA.C.
Oui ^^
RépondreSupprimerOn est bien d'accord.
SupprimerA.C.