Avatar - DVD
En 2154, un ancien marine paraplégique, Jake Sully, accepte de participer au programme Avatar, remplaçant ainsi Tom, son frère jumeau décédé. Arrivé sur la lune de la planète géante Polyphène, Pandora, il est déchiré entre sa loyauté au corps des Marines et sa découverte du peuple autochtone, les Na'vis. En effet, le colonel Quaritch lui demande d'espionner l'équipe scientifique dirigée par Grace Augustine, chargée d'étudier les Na'vis...
Avatar (2009, 2h42), film méricain de James Cameron, avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez, Stephen Lang...
Le moins que
l'on puisse dire, c'est que ce film ne brille pas par l'originalité
de son scénario. En effet, des histoires vues par l'intermédiaire
d'un héros neutre/bon mais faisant partie d'un peuple colonisateur
et qui entre en contact avec les autochtones colonisés, on a déjà
vu ça avec des films comme Pocahontas (Mike Gabriel & Eric Goldberg , 1995) ou Danse
avec les loups (Kevin Costner, 1991). Ensuite, l'intrigue
développée par James Cameron (qui signe ici le scénario) est assez
convenue. L'antagonisme entre le méchant colonel, bras armé d'une
compagnie minière (peut-être la même qui possédait le Nostromo?),
et la gentille scientifique un peu bourrue n'est pas non plus très
original. C'est même la base d'un récit hollywoodien du conflit
entre le Bien et le Mal.
En revanche,
la force de ce film réside dans son rendu visuel, proprement
hallucinant de beauté et de profusion. L'écologie de Pandora est
riche, tant au niveau de la variété des espèces végétales et
animales(1) qui se trouvent à la surface de cette planète/lune que
du rendu esthétique. James Cameron s'est inspiré de phénomènes
terrestres pour créer ses végétaux phosphorescents qui
émerveillent tant l'avatar de Jake Sully. Le rendu des images
offertes au spectateurs est impressionnant. Pour tout dire, ce
long-métrage a été ma toute première expérience de la 3D sur
grand écran. Même si depuis je fuis comme la peste les films dits
en « relief », je ne regrette absolument pas d'avoir vu
celui-ci, tant le réalisateur canadien a su utiliser au mieux cette
technique avant tout visuelle. Alors que d'habitude je la trouve
vraiment inutile (à part pour nous soutirer quelques euros de plus),
ici elle me paraît tout à fait pertinente car au service de
l'esthétique du film. Esthétique qui, je le répète, est la grande
force de ce long-métrage.
Au final, le
manichéisme gentillet du dernier film en date de James Cameron est
largement compensé par la beauté de ses images. Et comme l'histoire
se tient bien quand même, le résultat final s'avère très
plaisant. La suite, prévue et en cours de tournage/post-production
(?), semble tarder à arriver sur nos écrans. La sortie est
repoussée pour 2017, soit huit ans après celui-ci. À suivre, donc.
Note :
III
A.C. de
Haenne
(1) même si
grâce au bon professeur Lehoucq dans le numéro 58 de Bifrost, on sait
désormais qu'il est inconcevable pour un animal possédant un
endosquelette d'avoir trois paires de pattes ; mais passons,
ceci n'est qu'un détail de pinailleur
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