The Arti : The Adventure Begins (Utopiales 2016 - 6/7)

En combinant d’anciens modèles découverts sur la Route de la soie avec une énigmatique force naturelle surnommée l’Origine, Zhang Meng a créé Arti, un puissant cyborg fait de bois et de métal. Accusé de trahison et avant d’être abattu, il confie Arti à son fils Mo, qui contrôle le robot, et à sa fille Tong, une arrogante épéiste. Ces derniers se lancent dans une quête périlleuse à travers le désert à la recherche de la mythique cité de Loulan, où ils espèrent découvrir la source de l’Origine...

The Arti : The Adventure Begins (2015, 1h52), film taïwanais de Huang Wen Chang, avec (voix) Ricky Hsiao, Hsiao-shun Hsu, Chia-chia Peng...

COMPÉTITION OFFICIELLE UTOPIALES 2016

©Denis Bajram



Si l'animation japonaise a su se faire une place de choix en Occident (et en premier lieu, pour certains réalisateur tout du moins, en France), ce n'est pas tout à fait le cas des réalisations venues de Taïwan. C'est d'ailleurs un peu le cas du cinéma taïwanais dans sa globalité. Non pas qu'il n'existe pas, bien au contraire, mais il semble plus difficile à exporter que son frère (ennemi) du continent ou que le coréen. En tout cas, c'est la toute première fois que je vois une production de cette petite île. Une bonne manière de découvrir un cinéma peu connu par chez nous, donc.

Et en fait d'animation, il s'agit plutôt d'un film mettant en scène des marionnettes (dans des décors à l'échelle des personnages, plutôt bien conçus, et des vues en 3D assez médiocres il faut bien l'avouer, mais on y reviendra). Mélangeant la fantasy et le steampunk (le robot de bois est splendide), ce (trop)long-métrage part un peu dans tous les sens. Il nous propose une compétition de combats (façon série animée japonaise, comme Dragon Ball Z, par exemple), dont je ne vous dirais pas le gagnant final mais on le sait vite, une quête, un peuple qui fait penser aux Elfes tolkieniens, un méchant sournois, un roi berné... Bref, il se passe tellement de choses sur l'écran qu'on a souvent du mal à démêler l'écheveau. Si l'esthétique des marionnettes est assez bien trouvée, en revanche les images 3D qui sont ajoutées pour donner de l'ampleur au film sont d'une laideur accablante, digne des images de synthèse des téléfilms du début des années 90. Franchement pas une réussite.

En résumé, si quelques scènes sauvent le film du naufrage total, il faut bien avouer que le tout est assez indigeste, voire soporifique. A découvrir si vous êtes vraiment curieux.

note : I

A.C. de Haenne

Commentaires

  1. Si tu ne connais pas le cinéma de Taiwan, je te conseille celui-là http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25300.html (qui n'a rien de SF).

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    1. Merci du conseil, mais si ce n'est pas de la SF, ça risque d'être compliqué pour moi. En 2000, j'avais vu un film de ce genre (il y avait des fleurs dans le titre mais je ne sais plus ce que c'est), et au bout d'une 1/2 heure, ça m'hérissait déjà le poil... Bref, pas ma came.

      A.C.

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  2. Pour apprécier le cinéma de genre, il faut aimer le cinéma dans son entièreté (Harpo Marx).

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