Le dernier voyage

 Le dernier voyage - SVOD “OCS”


Dans un futur proche, une mystérieuse lune rouge est exploitée à outrance pour son énergie. Alors qu’elle change brusquement de trajectoire et fonce droit sur la Terre, Paul W.R, le seul astronaute capable de la détruire, refuse d’accomplir cette mission et disparaît. Traqué sans relâche, Paul croise la route d’Elma, une adolescente au tempérament explosif qui va l'accompagner dans sa fuite.


Le dernier voyage (2021) film de Romain Quirot avec Hugo Becker (Paul W.R), Lya Oussadit-Lessert (Elma), Jean Reno (Henri W.R) et Paul Hamy (Elliot W.R)



Punaise… c'est pas vilain tout ça… 

Romain Quirot nous propose son premier long métrage. Un film de science-fiction français, sous fond d'urgence de fin du monde je signe…  et j'approuve. 


Paul WR devait être le sauveur. Il devait être celui qui débarrassera la Terre de cette lune rouge mortelle, pourtant pourvoyeuse d'énergie il n'y a pas si longtemps. Or, Paul WR s'y refuse. Alors que chacun l'attend, lui préfère partir. Loin. Incognito. Une telle célébrité ne le reste pas si longtemps et, un moment ou un autre, un grain de sable devra se mettre sans ses roues. Celui-ci s'appelle Elma, adolescente… une ado quoi… Bien vite, d’autres problèmes vont se greffer à cette fuite en avant sous fond de conflit familial et les initiales W.R (dont on ne connaîtra pas la signification) reviendront régulièrement jouer des tours à Paul.


Pour un film de science-fiction français et pour un premier long métrage, Le dernier voyage impressionne. C'est beau. La photo est de belle qualité. Les personnages sont attachants…

Étrangement, Le dernier voyage marque davantage par l'impression qu'il laisse plus que par son scénario en lui-même. Construit comme un road trip, le film a un pouvoir hypnotique certain qui ferait presque oublier les quelques faiblesses de la narration (transitions pas toujours très claires, le reste de la population quasi inexistant, si ce n'est au début…). 


Le dernier voyage laisse une très bonne impression et mérite qu’on s’y attarde. Il n’est certes pas exempt de défauts mais témoigne d’une vraie identité même si, étrangement, il s’avère complexe de dégager un point plutôt qu’un autre, à son crédit ou non d’ailleurs. L’impression est là. Elle est bonne. Mais que reste-t-il ensuite ? 


Note : III coup de coeur



Valer Daviep aka Les Murmures





Commentaires

  1. C’est rigolo de voir Reno là-dedans qui avait débuté plus ou moins dans Le dernier combat de Besson lui aussi post-apocalyptique.

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    1. Oui, j'ai appris ça en regardant le vlog du Cinéma de Durendal. Ca m'intrigue du coup...

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    2. Cela fait très longtemps que je ne l’ai pas vu mais j’en garde un bon souvenir.

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